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Dialogue national : La Cappo suspend sa participation
Publié le jeudi 20 avril 2017  |  Gabon Review
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Initialement partante pour le dialogue politique en cours à Libreville, la Coordination des associations et partis politique de l’opposition (Cappo) a revu sa position, suspendant sa participation à cette concertation «diluée de son contenu».

Alors que l’annonce de sa participation au dialogue politique en cours avait rebuté plus d’un, la Coordination des associations et partis politique de l’opposition (Cappo) a décidé de faire volte-face. Le 18 avril dernier, en effet, la Cappo a rejeté toute participation à cette concertation politique «diluée de son contenu». De fait, elle a dénoncé «les manœuvres perfides du pouvoir au Gabon, persistant dans le déni et l’absence de toute volonté politique, à résoudre les graves problèmes auxquels notre pays est confronté depuis des décennies».

Pourtant, les membres de la Cappo avaient adressé des courriers à l’ambassadeur du Gabon en France, au secrétaire général de Nations unies, à l’Union africaine (UA), au chef de l’Etat français. Des correspondances portant sur «un ensemble de conditions jugées indispensables et déterminantes à la tenue d’un dialogue sérieux», a indiqué la Cappo, soulignant que ces éléments constituaient la caution de sa participation à la concertation politique en cours.

Ces éléments portaient essentiellement sur le caractère souverain du dialogue : une supervision de la part des représentants de la communauté internationale et panafricaine, la participation des principaux candidats ayant pris part à la dernière présidentielle, la mise en place d’un référendum constitutionnel par un gouvernement de transition. Soit, «un ensemble de principes démocratiques valorisant la souveraineté du peuple», a indiqué la Cappo.

Malheureusement, a-t-elle déploré, «tout au long de cette lutte pour des réformes souveraines, nous avons fait face à une volonté manifeste de certaines personnalités, membres de la commission ad hoc, à faire taire toute action visant à rendre transparente la démarche responsable, d’une diaspora membre de l’opposition jugée insoumise».

Dans le même sens, la Cappo s’est indignée qu’aucune des dix conditions préalables émises par ses soins, auprès des autorités gabonaise, n’a fait l’objet de discussions par les organisateurs du dialogue politique de Libreville. Autant d’éléments ayant donc contraint les associations et mouvements regroupés au sein de la Cappo, à suspendre sa participation au dialogue politique.

«Nous condamnons et dénonçons l’opacité et l’absence de transparence ayant prévalu au sein de la commission ad hoc. Nous condamnons et dénonçons les pratiques éhontées visant à corrompre certains Gabonais de l’étranger, sans convictions politiques sérieuses, à prendre part aux assises citoyennes de Libreville», a pesté la Cappo, interpellant les autorités gabonaises à reconsidérer le contenu et le format de ce dialogue politique.

Dans les prochains jours, la Cappo a annoncé la publication d’un rapport d’expertise nommé «Plan de Paix, de Transition et de Réconciliation nationale». Un document qui devrait démontrer à l’opinion nationale et internationale, «la sincérité et la cohérence politique de notre démarche patriotique au profit de l’intérêt général de la Nation», a-t-elle conclu.
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