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Dialogue politique : «C’est à Ali Bongo de jouer la rupture», dixit Jeune Afrique
Publié le samedi 15 avril 2017  |  Gabon Review
Ali
© Présidence par DR
Ali Bongo Ondimba a présidé l’ouverture du dialogue national
Mardi 28 mars 2017. Libreville. Le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba a présidé mardi, la cérémonie d’ouverture des travaux du dialogue national inclusif dans son palais en présence du corps diplomatie et d’environ 300 invités dont son épouse Sylvia Bongo Ondimba.
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Pour l’hebdomadaire panafricain basé à Paris, des doutes planent quant à l’issue du dialogue politique en cours au Gabon, d’autant plus que, sous Omar Bongo, le pays a déjà organisé des concertations nationales, à l’instar des Accords de Paris ou des Accords d’Arambo, qui n’ont pas eu de véritable impact sur la vie des Gabonais. «C’est à Ali Bongo de marquer la rupture» sinon on ne retiendra rien de ces assises.


Ali Bongo lors de la cérémonie d’ouverture du Dialogue politique en cours au Gabon. © D.R.


Comme de nombreux autres observateurs, notre confrère Jeune Afrique semble afficher un certain scepticisme quant à l’issue du dialogue politique en cours depuis le 29 mars dernier au Stade de l’Amitié à Angondjé. Dans son édition en ligne du 29 mars, Jeune Afrique affirme que «durée et cumul des mandats, statut de l’opposition, financement des campagnes politiques, réforme des instances électorales… autant de sujets qui doivent être abordés, mais cela se traduira-t-il par de véritables changements dans la vie politique gabonaise ? Pas sûr si Ali Bongo Ondimba prend exemple sur son père». (…) «Les deux initiatives lancées par Omar Bongo Ondimba (la Conférence nationale de 1990, ndlr) et les Accords de Paris de 1994 organisés «à la suite d’une réélection controversée en 1993 ne sont pas restées dans les mémoires comme de grands bouleversements».

Ali Bongo est donc appelé à opérer une véritable rupture après «la grand-messe» d’Angondjé. Si nombreux doutent, à tort ou à raison, de sa volonté de faire bouger les lignes sur le plan démocratique et l’État de droit, c’est à lui d’en démontrer le contraire. Dans ce sens, son allocution lors de la clôture de ce dialogue politique, le 10 mai prochain, est très attendue et devrait annoncer la couleur. Il sera inutile pour lui de refaire ce que nos confrères de L’Union ont appelé «une leçon d’histoire». Il lui faudra plutôt parler de l’avenir des institutions en prenant des engagements fermes, dont celui de ne pas détricoter, quelques mois plus tard, ce qui aura été adopté de commun accord. Ce qui ne serait pas surprenant pour le «Distingué Camarade Président» du Parti démocratique gabonais (PDG).

Au sein du PDG en effet, son propre parti politique, Ali Bongo avait, en avril 2013, détricoté les décisions annoncées le jour de la clôture du Congrès tenu alors au Gymnase Omar Bongo. Une semaine plus tard en effet, le quotidien L’Union publiait des résolutions non annoncées et des nominations ou des maintiens en poste de «camarades» évincés lors de ce congrès…
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