Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment
Accueil
News
Politique
Article
Politique

Bruno Ben Moubamba : L’appel du Trocadéro
Publié le mardi 11 avril 2017  |  Gabon Review
Le
© Autre presse
Le Vice-premier ministre gabonais en charge de l’urbanisme, de l’habitat social et du logement, Bruno Ben Moubamba
Comment


Profitant de sa présence à Paris, le vice-Premier ministre a appelé les «Résistants» gabonais autour de Jean Ping à considérer qu’au terme du dialogue politique national en cours au Gabon, «il n’y aura ni vainqueur ni vaincu».

S’il a pris le soin d’y aller alors que les principales personnes auxquelles est adressé son «appel» ne se sont pas réunies à la même place, samedi 8 avril, Bruno Ben Moubamba n’a pas moins délivré son message aux «compatriotes résistants gabonais qui soutiennent monsieur Jean Ping et une certaine idée du Gabon, du point de vue de l’opposition radicale». Le vice-Premier ministre qui profitait, en effet, de sa présence en France «pour un week-end et un séjour privés mais aussi avant qu’il ne soit trop tard», s’est rendu place du Trocadéro à Paris dans le but de faire comprendre aux «Résistants», à la veille du lancement de la phase politique du dialogue national, qu’«il n’y aura au Gabon, ni vainqueur ni vaincu». Il a notamment appelé «tous les fils et toutes les filles du Gabon (à) se réunir autour de l’idée de la nation gabonaise».

Pour Bruno Ben Moubamba, il s’agit d’être plus fort que «les blessures liées au scrutin présidentiel» d’août 2016, plus fort que les haines et les rancunes, «parce que les générations futures ont besoin que nous leur léguions un nouveau pays, mieux organisé». Toutefois, si le président de l’Alliance pour le changement et le renouveau (ACR) a dit comprendre «les frustrations, les haines et même la dureté d’un certain nombre de personnes qui veulent en découdre», il n’a pas moins exhorté les contempteurs du pouvoir actuel à comprendre, eux, qu’«il est nécessaire de revenir à la raison», que tous les pays ayant été confrontés aux crises ont privilégié la discussion. «Au Gabon, nous devons nous parler», a-t-il estimé, appelant les jeunes à s’assumer, à prendre leurs responsabilités et à porter l’avenir du pays non plus en faisant dans le suivisme.

«Nous ne devons pas céder à la dictature de l’émotion. Nous devons devenir des politiques et non des politiciens. Les politiques ont une vision profonde, ont une profondeur historique et même métaphysique quant à l’avenir de la communauté qu’ils sont censés diriger», a exhorté celui qui, sur la même place en janvier 2009, avait appelé l’ancien président français Nicolas Sarkozy à adopter «un nouveau cycle de relation» entre la France et l’Afrique, particulièrement entre l’Elysée et le palais du bord de mer à Libreville. Si cet appel, lancé il y a plus de huit ans, n’a pas été suivi d’effet, en sera-t-il autrement pour celui du 8 avril ? La deuxième personnalité du gouvernement gabonais espère bien que non.
Commentaires

Dans le dossier

Dialogue politique
Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux


Comment

Comment