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Union nationale : Conseil de discipline pour Jocktane, Eyogo Edzang et Marcel Biko’o
Publié le mardi 11 avril 2017  |  Gabon Review
Mike
© Autre presse par DR
Mike Jocktane, vice-président de l’Union nationale (UN, Opposition)
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Le parti dirigé par Zacharie Myboto entend demander des explications aux trois militants qui prennent part actuellement au dialogue politique national initié par Ali Bongo, dont il a officiellement décliné l’invitation il y a plusieurs mois.

La participation du député de Bitam Patrick Eyogo Edzang, du vice-président Mike Steeve Jocktane et de l’ancien coordonnateur adjoint du Mouvement national des jeunes Marcel Biko’o Moussavou à la «parodie de dialogue» appelé par Ali Bongo est considéré par Zacharie Myboto comme «un acte d’indiscipline portant atteinte à la cohésion du parti». Aussi, le président de l’Union nationale (UN) entend-t-il sévir. Dans une note adressée aux militants, datée du 6 avril 2017, il les a informé de ce que «le bureau national a décidé de la convocation du conseil de discipline et du mérite pour statuer sur les cas» de ces trois militants. Aucune date n’a encore été officialisée pour ce conseil. En attendant, les concernés préparent déjà leurs arguments.

Du côté de Patrick Eyogo Edzang, jusqu’à lors trésorier général de l’UN, l’argument de défense devrait être le même : sa démarche n’engage pas l’Union nationale, ainsi qu’il l’avait déjà indiqué en mars dernier alors qu’il annonçait sa participation à la phase politique du dialogue. Frappé d’inéligibilité pour cinq ans, le député de la commune de Bitam avait dit participer à ces assises pour «essayer de négocier, de discuter» pour que la sanction qu’il a écopée «ne puisse plus se reproduire à l’avenir». Il disait y aller pour «faire sauter cette décision politique injuste» à son encontre.

Pour Mike Jocktane, l’argument devrait être moins personnel. «Il n’y a pas d’autres solutions, il faut que les Gabonais acceptent de se mettre ensemble autour d’une table pour discuter et définir les contours du Gabon nouveau», au sortir des évènements du 31 août 2016. C’est ainsi que l’évêque et vice-président de l’UN, chargé de la supervision des secteurs santé, travail et emploi, avait expliqué dans une vidéo diffusée le 25 mars sur le site dédié au dialogue, sa participation à ces assises. Se présentant toutefois comme un des responsables de l’UN sans dire si c’est au nom du parti qu’il prenait part aux assises, Mike Jocktane entend faire des propositions sur «la bonne gouvernance électorale», qu’il tient pour responsable de la crise politique, économique et sociale actuelle.

Le dernier concerné, Marcel Biko’o Moussavou, membre du Front uni des jeunes de l’opposition (Fujo), se défend d’avoir participé à la phase citoyenne du dialogue national au compte de l’Union nationale. Sa déclaration du 2 avril, dans le panel consacré à la consolidation de la paix et la cohésion nationale, il l’a faite dans le cadre de l’Association jeunesse en action, dont il est le responsable. De plus, son intervention menée sur la base d’un questionnement, visait «la conquête d’un Etat nation», au travers de «la prise de mesures en faveur de la réconciliation nationale».

De leur côté, la ministre et ancienne vice-présidente Estelle Ondo et l’ancien coordonnateur national du Mouvement des jeunes de l’UN, Ghislain Ledoux Mbovoue Edou, n’ont pas cessé de contester leur exclusion du parti. Samedi 8 avril, les deux anciens militants ont entretenu les populations de la Cité de la caisse à Libreville sur «les exclusions arbitraires, les pratiques antidémocratiques et l’exercice de la dictature» supposément en cours au sein de l’UN.
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