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Dialogue politique : Pacceli Bikoro recommande «la suppression du Médiateur de la République au profit d’un Haut conseil de la Paix»
Publié le lundi 10 avril 2017  |  Gabon Media Time
Ali
© AFP par STEVE JORDAN
Ali Bongo Ondimba a présidé l’ouverture du dialogue national
Mardi 28 mars 2017. Libreville. Le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba a présidé mardi, la cérémonie d’ouverture des travaux du dialogue national inclusif dans son palais en présence du corps diplomatie et d’environ 300 invités dont son épouse Sylvia Bongo Ondimba.
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La phase citoyenne du dialogue politique souhaité par Ali Bongo qui se déroule depuis plus de deux semaine prendra fin ce lundi 10 avril après des riches débats, durant ces échanges entre membres​ de la société civile, plusieurs entité ont donc eu l’occasion de s’exprimer sur la situation de crise que traverse le pays.

Au nombre de ces organisations, le Front uni des jeunes de l’opposition (Fujo) a pris une part active dans cette messe qui devrait apporter des réponses à la situation socio-politique du Gabon. C’est donc par l’entremise de l’un de ses membres fondateur, Pacceli Bikoro, que ce regroupement des jeunes leaders de l’opposition a tenu à apporter sa pierre à l’édifice pour que triomphe la vérité, mais aussi apporter sa contribution à l’amélioration de la démocratie et du quotidien des populations.

Ouvrant son allocution, il a tout d’abord fait la genèse de la crise que connaît le pays, soulignant que «le Gabon, notre beau pays traverse depuis plusieurs mois une crise sans précédent, de mémoire de nos aînés témoins des événements de 1993, la haine et la violence n’avaient atteint des proportions aussi vertigineuse». Ainsi prenant en exemple la situation qu’il a vécu, il a relevé être «un témoin et une victime» de ce qui s’est déroulé le 31 août 2016, «j’ai été arrêté puis gardé au CEDOC pendant huit jours dans des conditions inhumaines pendant que ma famille ne savait si j’étais en vie ou mort» a t-il indiqué.

Au delà de ces atrocités, le membre du Fujo a expliqué qu’il était nécessaire d’opérer un choix loin de tout sentiment partisan. «Le Front uni des jeunes de l’opposition (Fujo) qui est une plateforme de jeunes leaders de partis politique, de la société civile et des universités du Gabon, qui ont joué les premiers rôles auprès du candidat Jean Ping a fait le choix de la vérité et de réconciliation», a t-il relevé.

C’est donc dans cette optique, marquée​ par la participation au dialogue politique, que le Fujo a «formulé un ensemble de recommandations​ susceptibles d’oeuvrer en faveur de la réconciliation nationale». Au titre des propositions majeurs​ formulées par cette plateforme de jeune leader, on note la libération de tous les prisonniers politiques ainsi que leur indemnisation; l’indemnisation de toutes les victimes et les familles de victimes des violences post-électorale; la limitation de l’âge d’entrer au gouvernement à 27 ans; la suppression du poste de Médiateur de la République au profit d’un Haut conseil de la paix (HCP); la mise en place d’un numéro vert «allo corruption-injustice» et d’un tribunal spécial pour les crimes économiques, la corruption et les injustices de tous ordres; la mise en place d’un Haut conseil de l’éducation.

Par ailleurs, s’exprimant au nom du Fujo, Pacceli Bikoro a souligné qu’il serait important de réduire l’âge d’éligibilité à l’élection présidentielle à trente-deux ans au minimum, mais il a aussi proposé le retour à un scrutin présidentiel à deux tours, renouvelable une fois et pour une durée de cinq ans. Ainsi, le Front uni des jeunes de l’opposition espère que l’ensemble de ces propositions soient pris en compte par les décideurs, afin de consolider la paix sociale et permettre la réconciliation nationale.
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