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Commerce : Hausse des prix dans les grandes surfaces et épiceries de Libreville
Publié le lundi 3 avril 2017  |  Gabon Economie
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Une cliente faisant ses courses dans un supermarché
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Les surfaces commerciales de Libreville ont augmenté les prix de certains produits de consommation de masse.

Les commerçants jouent actuellement avec les prix. Et cela au détriment des consommateurs. Les prix de certains produits de consommation de masse ont en effet flambé sur certaines places commerciales ces derniers jours. Le litre d’eau estampillé « Andza », généralement vendu à 500 FCFA dans les magasins Gaboprix, est désormais écoulé à 600 FCFA au Carrefour Hassan, à 650 FCFA au carrefour La Poste, et à 750 FCFA au marché Mont-Bouët. Si la hausse du prix de cette marque d’eau peut s’expliquer par sa pénurie cyclique sur le marché, sa variabilité au niveau des surfaces commerciales semble inexplicable.

Dans les magasins Gaboprix et autres CECADO, qui sont des références en matière de prix les plus bas, les clients commencent à se plaindre. Car rares sont les produits à avoir a échappé à la hausse. Le jus Fruitry est passé de 975 à 1 450 FCFA (+475), le sirop Paquito de 2 650 à 2 780 FCFA, le riz parfumé de 12,5 kg se vend à 9 300 FCFA contre 7 650 FCFA il y a peu de temps (+1650), le litre d’huile Erita est passé de 1 100 FCFA à 1 200 FCFA, tandis que l’huile tournesol connait une hausse de 255 FCFA et vend désormais à 6 230 FCFA.

Cette hausse, d’au moins 500 FCFA pour la majorité des produits, fait peser une forte menace sur le panier de la ménagère et sur le pouvoir d’achat des familles. Et elle ne concerne pas que les produits alimentaires. « Je dois aujourd’hui faire très attention aux serviettes hygiéniques qui coûtent plus chers. Le paquet que j’achetais à 1 200 FCFA dans les Gaboprix est passé à presque 1 700 FCFA », se plaint Annie O., une étudiante.

Il faut cependant relever que malgré ces hausses, les magasins Gaboprix et CACADO pratiquent toujours des prix plus bas que d’autres magasins. C’est le cas par exemple du jus de fruit Ceres, écoulé à 1 500 FCFA, alors qu’il coûte 1 700 FCFA dans les magasins des Siro-libanais. C’est aussi le cas du riz parfumé Eléphant de 12,5 kg, passé de 7650 FCFA à 9 300 FCFA, vendu plus cher chez les siro-libanais à 12 000 FCFA.

Pour beaucoup, cette hausse n’est que la première d’une série. Mais, le plus inexplicable que les prix changent en fonction des surfaces. D’un commerçant à un autre, le même produit n’a plus le même prix. C’est le cas par exemple de la boîte de Cassoulet de marque ABC gros modèle. Dans un magasin du Carrefour Hassan, elle est proposée à 3 000 FCFA. Dans un magasin situé à Petit Paris, la même boîte est vendue à 2 300 FCFA. Inutile de préciser que les restaurateurs pourraient répercuter ces hausses sur les consommateurs.

Cette inflation, selon certains commerçants, est liée à une augmentation de la TVA, elle-même liée à la Contribution spéciale de solidarité (CSS). Une taxe qui s’applique à toutes les entreprises assujetties ou pas à la TVA, réalisant moins de 30 millions FCFA de chiffre d’affaires par an. Pour de nombreux consommateurs à l’instar de Christelle Mouapa, femme au foyer, « la situation est grave au vu le contexte économique actuel. On ne peut pas gagner moins et payer plus cher c’est inconcevable ».
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