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Suppression de bourses : Les étudiants du privé s’activent
Publié le jeudi 30 mars 2017  |  Gabon Review
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Privés de leurs bourses d’études, des étudiants d’établissement supérieurs privés en fin de cycle (fin licence-début master) ont adressé une demande d’explications à l’Agence nationale des bourses et stages (ANBG), le 27 mars dernier. Une correspondance dans laquelle le collectif d’étudiants a également formulé des pistes de solutions pour régler cette situation.

Réunis en collectif pour mieux attirer l’attention des autorités sur leurs préoccupations, des étudiants boursiers gabonais scolarisés dans des établissements d’enseignement supérieur privés ont adressé un courrier au directeur général de l’Agence nationale des bourses et stages (ANBG), le 27 mars dernier.

Comprenant essentiellement des étudiants de l’Académie franco-américaine de management (Afram) et de l’Institut supérieur d’ingénierie (ISI), à Libreville, le collectif souhaite avoir des explications sur la suppression des bourses de ses membres. Dans leur courrier, en effet, les étudiants ont dénoncé le fait que l’Etat, par le truchement de l’ANBG, a décidé de «la suppression des bourses des étudiants en fin de cycle (fin licence-début master) pour des raisons économiques, mettant ainsi des centaines, voire des milliers de jeunes Gabonais en situation de non-scolarisation et donc incapacité de se former».

La démarche du collectif visant à obtenir des explications sur cette décision, est d’autant plus motivée que cette décision n’affecte pas les établissements publics. «Cette décision, n’affectant pas les établissements publics (c’est un constat réel et vérifiable), nous parait injuste en ce sens que, tous, nous ressentons le besoin de se faire former et donc, d’avoir un avenir», ont souligné les étudiants.

«Pourquoi une certaine catégorie d’étudiants serait plus prise en compte par rapport aux autres ?», «Pourquoi cette discrimination vis-à-vis du secteur privé de l’éducation et la formation ?», «Qu’est-ce qui justifie cette décision brutale et inexpliquée quand on sait que, le budget annuel est voté chaque début d’année ?», sont autant de questions posées par les étudiants, qui ont cependant proposé quelques pistes pour sortir de cette crise.

Conscient que le statut de boursier implique les frais d’entretien et de vie, mais également les frais de scolarité et les frais d’inscription, les étudiants ont proposé la solution «Bourses + inscription + 50% des frais de scolarité». «Il s’agira dans cette solution pour l’État de nous octroyer nos frais de vie et d’entretien mensuels, s’acquitter de nos frais d’inscription dans nos écoles respectives et participer à hauteur de 50% dans les frais de scolarité. Les 50% restant seront pris en charge par nos parents et nous-mêmes», a suggéré le collectif.

La deuxième solution proposée repose sur l’«École sans bourse». Ici, ont expliqué les étudiants : «Il s’agira pour l’État de s’occuper entièrement de notre scolarité, notre inscription et nous, nous renonçons à toucher nos frais de vie et d’entretien mensuels».

Dans la troisième et dernière solution, le collectif d’étudiants privés de bourse a proposé la «Bourse + inscription». «Dans cette dernière solution, nous proposons que l’État s’acquitte des frais d’inscription dans nos écoles respectives tout en assurant le virement mensuel de nos frais de vie et d’entretien afin que, nos parents et nous-mêmes, nous concentrions sur le paiement de notre scolarité», ont conclu les étudiants.
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