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Le 12 mars en différé de Barro Chambrier
Publié le lundi 7 avril 2014   |  Gabon Review


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© Gabon Review par DR
Le député Alexandre Barro Chambrier, tête de liste du Parti Démocratique Gabonais (PDG, pouvoir) dans le 4ème Arrondissement de la Commune de Libreville


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Comme pour faire taire, une fois pour toutes, les rumeurs concernant sa position quant Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) contre lequel son père avait récemment eu des mots durs, Alexandre Barro Chambrier (ABC), auréolé du titre de membre du Comité permanent du Bureau politique, a organisé le samedi 6 avril 2014, les festivités en différée, du 46e anniversaire de la création de ce parti.


Si l’on s’en tient aux autres membres du PDG ayant fait le déplacement du Centre social d’Akébé où se sont tenues les manifestations marquant la commémoration en différé du 46e anniversaire du parti au pouvoir, on peut aisément comprendre que l’homme du premier siège du 4e est redevenu «fréquentable», selon les termes d’une militante applaudissant la moindre phrase de son «champion». On aura en effet noté la présence, entres autres, de la mairesse de Libreville, Rose Christiane Ossouka ; des Secrétaires généraux du PDG dont Emmanuel Nzé Békalé et Léandre Nzué ou du Secrétaire communal, Vincent de Paul Gondjout.

C’est avec ce beau monde et des militants euphoriques, drapés dans les couleurs de leur formation politique et dans une sorte d’allégresse retrouvée, que le 46e anniversaire du parti fondé par feu le président Omar Bongo Ondimba a été célébré.

Entre comédie savamment orchestrée, l’humoriste Manitou et son acolyte Kiri Kara, qui ont bien fait rigoler et par ricochet éduqué l’assistance, et Kacky Disco avec ses danseurs, ont donné des couleurs à cet événement qui a enregistré deux discours. Le premier, pour planter le décor, a été lu par Gélase Mbouba, maire adjoint à la mairie du 4e arrondissement de Libreville, qui a réaffirmé l’«attachement aux valeurs fondatrices du PDG» avant de féliciter Alexandre Barro Chambrier pour sa nomination au Comité permanent du Bureau politique du PDG, tout en remerciant le chef de ce groupe politique, par ailleurs président de la République. Gélase Mboumba n’a pas manqué de souligner que l’arrondissement reste «resserré derrière ABC» qui incarne le parti dans leur localité.

Mêlant l’utile à l’agréable, un haut cadre de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), Pierre Moussavou, directeur des prestations sociales, a expliqué la nécessité d’un système d’assurance maladie pour le peuple, le rôle de la CNAMGS, avant d’indiquer aux militants du PDG et autres badauds attirés par la musique et les humoristes qu’«il fallait anticiper sur les événements parce la maladie n’attend pas».

Oter le doute dans les esprits définitivement

Barro Chambrier quant à lui, a certainement voulu ôter, et définitivement, le doute dans les esprits. Vêtu d’un boubou confectionné avec le tissu du parti, il a laissé entendre que «les gouvernements qui se sont succédé ont, pour la plupart, largement été animés par les PDGistes. Cette longévité au pouvoir ne constitue pas un fait anodin. Au contraire, elle nous rend comptables du passé et nous met, pour l’avenir, devant la nécessité de nous dépasser, d’être encore plus compétitifs sur le marché des idées et au niveau des résultats de notre action, pour prétendre au maintien du pouvoir. N’en déplaise aux béni-oui-oui et autres flatteurs, aux partisans des intrigues, aux personnes sans substance et qui n’ont jamais rien prouvé, y compris lors des élections. Il nous faut nécessairement, nous remettre en cause sans renier d’où nous venons».

Alexandre Barro Chambrier estime également que pour une appropriation de toutes les valeurs chères au PDG, «il faut que les uns et les autres arrêtent de penser qu’ils sont plus PDGistes que les autres». Et d’ajouter que «tout ce qui est ancien n’est pas à jeter improprement comme on le fait d’un papier jetable. Tout ce qui est nouveau n’est pas forcément gage de fidélité et de loyauté, et encore moins d’expérience, qui ne s’acquiert que par la durée». Il a enfin dit demeurer dans le PDG pour défendre les valeurs et les idéaux du parti et de lutter pour la recherche de meilleurs conditions de vie pour le peuple gabonais.

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