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Ali Bongo Ondimba a présidé l’ouverture du dialogue national boycotté par Jean Ping
Publié le mercredi 29 mars 2017  |  Gabon Actu
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© Présidence par DR
Ali Bongo Ondimba a présidé l’ouverture du dialogue national
Mardi 28 mars 2017. Libreville. Le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba a présidé mardi, la cérémonie d’ouverture des travaux du dialogue national inclusif dans son palais en présence du corps diplomatie et d’environ 300 invités dont son épouse Sylvia Bongo Ondimba.
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Libreville, Gabon– Le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba a présidé mardi à Libreville, la cérémonie d’ouverture des travaux du dialogue national inclusif dans son palais en présence du corps diplomatie et d’environ 300 invités dont son épouse Sylvia Bongo Ondimba.

Le principal opposant, Jean Ping a boycotté ce dialogue. Il s’estime toujours comme le président élu au lendemain du scrutin présidentiel du 27 août dernier.

Le pouvoir négociera finalement jusqu’au 10 mai prochain avec une opposition modérée conduite par René Ndemezo’o Obiang et Pierre Claver Maganga Moussavou, président du Parti social démocrate (PSD).

Pour rappel, René Ndemzo’o Obiang était le directeur de campagne de Jean Ping durant la dernière élection présidentielle.

Plus de 1 200 participants prennent part à ce dialogue qui se déroulera en 2 phases. La première regroupera la société civile jusqu’au 6 avril prochain. Cette étape est dite « dialogue citoyen ». La seconde impliquera les partis de l’opposition et de la majorité du 11 avril au 10 mai, date de la clôture officielle de cette grande messe.

L’opposition et la majorité ont une représentativité égalitaire. Il y a 75 représentants de l’opposition. Au tant pour la majorité conduite par le Premier ministre Emmanuel Issoze Ngondet et Faustin Boukoubi, Secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir).

Le dialogue a pour but de reformer les institutions notamment la Commission nationale électorale autonome et permanente (CENAP) dont les décisions après chaque élection sont souvent contestées. Idem pour la Cour constitutionnelle chargée de vider le contentieux électoral.

La constitution sera également revisitée en profondeur. Il s’agira de débattre sur la limitation ou non des mandats présidentiels. Actuellement, le président gabonais est élu pour un septennat renouvelable. La future constitution devra également abrogée les élections à un tour unique. Ce principe a été décidé lors d’une révision constitutionnelle en 2003.

Les participants au dialogue plancheront également sur un nouveau découpage électoral dans la perspective des futures échéances électorales, notamment les législatives repoussées de décembre 2016 à juillet 2017.

« Votre tache est difficile mais vous avez mon soutien », a dit le président Ali Bongo Ondimba dans son discours d’ouverture.

Dans une interview en marge de la cérémonie d’ouverture, Faustin Boukoubi, a regretté le boycott de ce dialogue par Jean Ping et ses principaux soutiens. « Leurs contributions auraient apporté un plus à la nation », a-t-il estimé.

« Le dialogue est inclusif. Il n’exclu personne. Les absents d’aujourd’hui peuvent prendre le train en marche », a temporisé René Ndemezo’o Obiang.

Le dialogue prend fin le 10 mai. Ses actes pourront être transformés en loi et s’appliqueront à la République, selon les organisateurs qui estiment que « la politique de la chaise vide n’a jamais été payante ».

Martin Safou
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