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Dialogue national : Le PNG à l’affût
Publié le vendredi 24 mars 2017  |  Gabon Review
Le
© Autre presse par DR
Le Parti national gabonais (PNG)
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A la faveur d’une sortie du Parti national gabonais (PNG), le 22 mars à Libreville, le président de cette formation acquise à la Majorité présidentielle, Christamond Nzamba-Mupigat, esquisse dans cette interview les enjeux de ces assises.


Gabonreview : Quel sens à donner à la rencontre que vous organisez ce jour avec vos militants?

Christamond Nzamba-Mupigat: C’est une rencontre citoyenne et républicaine. Nous sommes soucieux de la situation actuelle de tensions dues aux clivages politiques dans notre pays. Nous sommes également soucieux de la paix et du bien-être des populations. Nous pensons qu’avec les événements malheureux qui ont eu lieu après l’élection présidentielle d’août 2016 et qui ont coûté la vie à des Gabonaises et à des Gabonais, ainsi que la destruction des biens publics et privés, il est important d’adhérer à l’idée d’un Dialogue national. Nous sommes parmi ceux-là qui ont demandé ce dialogue avant les élections. Il fallait dont accepter le dialogue proposé par le chef de l’Etat. Au cours de ce dialogue, je pense que nous trouverons des solutions à beaucoup de problèmes.


Quel message apportez à ces militants que vous mobilisez et qui vous regardent ?

Nous, Parti national gabonais estimons que ce Dialogue peut être capitalisé au profit du Gabon et des Gabonais. Cela au regard de la détermination des deux camps politiques (Majorité-Opposition) qui ont compris que notre ennemi commun c’est le chômage, la précarité, la contre-performance de notre économie, l’affaiblissement de la cohésion et de notre unité nationale. Nous avons tous et chacun la mission de préserver la paix sans laquelle la vie deviendrait un cauchemar voire inexistante dans notre pays. Je demande aux militants et militantes du Parti national gabonais de continuer à espérer. Il ne faut pas tuer l’espoir. Ces militants doivent croire en les acteurs politiques qui vont au dialogue parce que ces acteurs politiques ne vont pas travailler pour eux. Ils vont travailler pour le Gabon. C’est pour chercher des solutions à nos problèmes. Nous avons trop de grèves, trop de problèmes, trop de chômage et notre économie prend un coup. Nous pensons qu’il faut s’asseoir un moment et discuter.


Instantané de la rencontre entre les leaders du PNG avec leurs militants, le 22 mars 2017 à Libreville. © Gabonreview
Pensez-vous vraiment que le Dialogue politique va apporter quelque chose au Gabon alors que le principal opposant, celui qui a totalisé pratiquement 40% des voix à la dernière élection présidentielle, ne participe pas à ce dialogue?

Je comprends à qui vous faites allusion à Monsieur Jean Ping. J’aurais dû demander à mon aîné ; c’est peut être l’occasion et je profite de votre tribune pour lui demander d’accepter ce dialogue parce que ce n’est pas le dialogue d’un individu. C’est un dialogue national. Les Gabonais doivent se parler. Ce qui sera décidé là-bas va passer à l’Assemblée nationale pour devenir un projet de loi promulgué par le gouvernement. Je pense qu’on peut espérer. Au Dialogue, arguments contre arguments, on peut arracher beaucoup de choses et il y a des questions sur lesquelles on passera au vote. C’est donc la plénière qui l’emportera. Nous pouvons espérer au sortir de ce dialogue le mieux-être social que nous recherchons tous pour les Gabonaises et Gabonais. Je crois que nous pouvons être optimistes. Nous ne devons pas tuer l’optimisme ; ça ne serait pas une bonne chose.

Quelle est la place de votre parti sur l’échiquier politique national?

C’est un parti jeune qui n’a obtenu la légalisation qu’en 2010 et aussitôt en 2011, on a présenté des candidats aux législatives. Nous n’avons pas pu avoir les élus mais nous sommes sur le terrain. Nous nous battons, nous avons une équipe soudée et dynamique. Je me suis entouré des gens hautement diplômés qui sont sur le terrain et qui travaillent et je crois qu’avec le temps nous pouvons avoir quelques députés à l’assemblée nationale. Nous sommes vraiment sereins pour cela.

On a l’impression que votre parti ne fédère que des jeunes et de moins jeunes.

C’est juste une appréhension. Nous avons les vieux, nous avons toutes les couches sociales. Parfois, il est difficile pour les mouvements un peu chauds, comme celui-ci, pour les vieux de se déplacer et nous comprenons. Je crois que les gens ne vont pas arrêter de venir. Ils continuent de venir et avant la fin de la cérémonie il y aura certainement cette tranche d’âge.
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