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Finances publiques : le deficit budgetaire du gabon pourrait chuter de 4,4 % du pib en 2016, a moins de 3 % en 2017 - 2018
Publié le mercredi 22 mars 2017  |  Gabon Economie
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Dans une note publiée en fin de semaine dernière, l’agence de notation Fitch souligne que les prévisions fiscales du Gabon pourraient entraîner un déficit budgétaire à une moyenne moins de 3 % du PIB (produit intérieur brut) en 2017 et 2018, contre 4,4 % enregistrés en 2016.

Ces prévisions avaient également été annoncées par la COFACE quelque mois plus tôt. La Compagnie française d'assurance pour le commerce extérieur indiquait alors que les comptes publics ayant été plongés dans le rouge en 2015, en raison de la baisse des recettes pétrolières, cette situation avait parallèlement contraint les autorités à réduire les dépenses publiques.

En outre, avait-elle poursuivie, la diminution continue des recettes pétrolières en 2016, alors que les dépenses ont progressé du fait de la tenue des élections et de la préparation de la Coupe d’Afrique des Nations (2017), a contribué à creuser davantage ce déficit.
Toutefois, l’expert en assurance-crédit internationale pour entreprise met un bémol dans son analyse. Elle indique à cet effet que ce déficit devrait toutefois, se stabiliser en 2017, grâce à la légère remontée des cours du baril.

Quant à la dette publique, elle demeure à un niveau modéré mais a fortement augmenté ces dernières années, passant de 19,7 % en 2012 à 44 % du PIB en 2015 en raison de l’émission d’euro-obligations et de la dépréciation du franc CFA. En outre, le Gabon a vu ses coûts d’emprunt augmenter sur les marchés financiers. En 2015, le pays a également affiché son premier déficit courant en dix-sept ans du fait du repli marqué des exportations d’or noir (ramenées à 77 % des exportations totales) et ce, malgré la contraction des importations liée à la baisse de la demande publique et des prix mondiaux des produits de base.

Les exportations ont continué à décliner en 2016, toujours affectées par la faiblesse des ventes de pétrole. En 2017, l’agence estime que le déficit courant devrait se contracter légèrement grâce à la remontée modérée des prix du brut et à la progression continue des exportations non pétrolières.
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