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Justice : Le procureur d’Oyem suspendu pour trois mois
Publié le mercredi 22 mars 2017  |  Gabon Review
Fabrice
© Autre presse par DR
Fabrice Afane Allogo, le procureur de la République près le tribunal de première instance d’Oyem
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Ces derniers mois, son nom était cité dans plusieurs affaires, les unes plus invraisemblables que les autres. Fabrice Afane Allogo, le procureur de la République près le tribunal de première instance d’Oyem a écopé d’une «interdiction temporaire» d’exercer ses fonctions. La suspension qui lui a été officiellement été notifiée, le 16 mars, par le procureur général de la Cour d’appel judiciaire d’Oyem court sur trois mois. Parmi les motifs justifiant cette sanction : l’«insubordination hiérarchique caractérisée» et les «absences injustifiées». Depuis ces derniers mois, certains, à tort ou à raisons, lui prêtaient un train de vie de «roi».

On le soupçonnait notamment d’avoir quelques entrées d’argent pas toujours déclarées. Au point qu’en février dernier, la Confédération générale des petites et moyennes entreprises et industries (CGPMEI) l’avait accusé d’entretenir une relation particulière avec les entreprises TTIB et CDG appartenant au Chinois Gao Yan, détenteur de permis forestiers hors norme dans le Woleu-Ntem, précisément à Bitam et Minvoul. La CGPMEI disait ne pas comprendre la célérité du procureur à l’encontre des riverains et autres petits exploitants de la province lorsqu’il s’agissait de juger une affaire liée à l’exploitant chinois. Fabrice Afane Allogo et Gao Yan avaient-il un arrangement ? Rien ne permet de le dire.

N’empêche, les deux autres motifs ayant justifié sa suspension temporaire attisent les doutes. Le procureur d’Oyem est, en effet, accusé par la Cour d’appel de «procédures irrégulières et les saisies illégales de deux grumes». Une accusation qui ne renvoie que très logiquement aux soupçons de la CGPMEI. Seulement, près d’une semaine après la notification de cette suspension temporaire, le ministère de la Justice n’a pas officiellement évoqué l’ouverture d’une enquête. On sait simplement que cette décision est «privatif de toute rémunération».
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