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Crise postélectorale: L’appel de Féfé Onanga pour l’«assaut final»
Publié le mercredi 22 mars 2017  |  Gabon Review
Féfé
© Autre presse par DR
Féfé Onanga, président du MPR
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Une sortie de plus pour le Mouvement populaire des radicaux (MPR), le 18 mars dernier à Port-Gentil. La formation politique dirigée par Féfé Onanga était le week-end dernier, dans le troisième arrondissement de la capitale économique, où elle a présenté la prochaine tournée républicaine de Jean Ping comme la dernière marche vers la libération du pays.

«Cette tournée doit sonner le glas de l’imposture à la tête de notre pays. La tournée républicaine doit se terminer par l’alternance. Il s’agit, comme l’a si bien dit Jean Ping, de l’assaut final. Alors tenez-vous bien prêts et restez mobilisés car nous devons faire preuve de courage et d’audace dans les tout prochains jours pour réclamer ce qui nous est due: notre victoire, la victoire du peuple», a lancé Féfé Onanga.

Un assaut d’autant plus justifié que plus rien ne va dans le pays. «Tout va à vau-l’eau dans notre pays depuis qu’Ali Bongo a repris le pouvoir par la force. Tous les secteurs sont à l’arrêt ou tournent au ralenti. L’éducation, la santé, l’économie, rien ne va», a lancé le président du MPR. A cette occasion, Féfé Onanga a tenu à taire les rumeurs d’une affaire personnelle entre lui et Ali Bongo. Un conflit qui justifierait ainsi son acharnement contre le régime.

Et Féfé Onanga d’affirmer qu’il ne nourrit aucune rancœur à l’endroit du président du parti démocratique gabonais (PDG) dont il a soutenu la candidature à la présidentielle de 2009. «J’ai démissionné du PDG en 2013 quand j’ai constaté qu’Ali n’arrivait pas à tenir les promesses qu’il avait faites au peuple. Il avait notamment promis aux Port-Gentillais de leur rendre tout ce que leur ville avait donné au Gabon tout entier, en la transformant en petit Dubaï», s’est-il justifié.

Or, sept ans après, la cité pétrolière est devenue l’ombre d’elle-même où le chômage et la pauvreté règnent en maîtres. «Ali Bongo nous a menti et nous l’avons bien sanctionné en août 2016», a déclaré Féfé Onanga. «C’est peine perdue si Ali Bongo compte nous avoir à l’usure. Nous n’oublierons en effet jamais qu’il n’a pas gagné l’élection présidentielle du 27 août 2016. Aussi, quel que soit le temps que cela prendra, allons-nous utiliser tous les moyens pour que le choix du peuple soit accepté par tous», a-t-il ajouté.

Par ailleurs, une fois encore, le président du MPR a réitéré sa détermination à ne pas prendre part aux assises du dialogue convoqué par Ali Bongo, dont les travaux s’ouvrent le 28 mars prochain à Libreville. «Nous ne participerons au dialogue que s’il a pour ordre du jour le départ d’Ali Bongo», a martelé Féfé Onanga.

Auteur : Vianney Madzou
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