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Les greffiers bloquent le tribunal de Libreville
Publié le vendredi 4 avril 2014   |  Gabon Review


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Alors que des réunions de travail avaient été initiées, en janvier 2014, par l’ancien ministre de la Justice, Ida Reteno Assonouet, en vue de trouver une solution aux différentes revendications des greffiers gabonais, rien de concret n’a été fait. Et depuis hier, plus rien ne va plus au Tribunal de première instance de Libreville : le Synagref a décidé de bloquer la machine.

Après leurs rencontres avec l’ancien ministre de la Justice, au début de l’année en cours, les greffiers du Gabon, réunis au sein du Syndicat national des greffiers (Synagref) avaient exprimé leur satisfaction quant à la promesse des responsables de ce département ministériel de venir à bout des nombreuses difficultés auxquelles sont confrontés les greffiers dans l’exercice de leur activité professionnelle. Pourtant, depuis plus de deux mois, leurs revendications, contenues dans un cahier des charges préalablement déposé sur la table dudit ministère, sont restées lettre morte.

Pour exprimer leur mécontentement devant le mutisme du gouvernement, les membres du Synagref qui disent avoir pourtant concédé une prorogation de 8 jours au préavis de grève qu’ils avaient adressé à leur tutelle depuis le 14 mars 2014, ont décidé de rentrer en grève dans la journée du jeudi 3 avril 2014. Une nouvelle montée au créneau dont les effets pervers sont déjà perceptibles au Tribunal de première instance de Libreville où, rapporte-t-on, les audiences sont suspendues jusqu’à nouvel ordre.

Au nombre des revendications ayant conduit à cette grève de 10 jours dite d’avertissement : «les formations continues, le plan de carrière, l’audit administrative de la gestion des carrières de tous les greffiers gabonais parce que là, on ne comprend pas quel est le mécanisme qui fait en sorte qu’issus des mêmes promotions, certains greffiers se retrouvent à des indices ou des catégories très élevées quand d’autres n’évoluent pas, alors que ces derniers n’ont fait l’objet d’aucune sanction disciplinaire ou quoi que ce soit», a rappelé Michel Ndo Bisso.

L’ensemble des greffiers ont promis durcir leur mouvement si aucune disposition concrète n’est prise par la tutelle en vue de répondre favorablement à leurs préoccupations. Mais, pour le président du Synagref, «cette grève est un appel à nos autorités de la chancellerie, Monsieur le ministre et ses collaborateurs. (…) Il est temps, aujourd’hui qu’on donne une nouvelle image au greffe gabonais, qu’on donne un nouveau profil au greffier gabonais. Et tout ce que nous revendiquons est contenu dans les textes de notre administration».

La balle est donc dans le camp de Séraphin Moundounga, récemment nommé à la tête du ministère de la Justice en remplacement d’Ida Reteno, le climat au sein de cette administration s’étant subitement détérioré avec le mouvement de contestation des détenus de la prison centrale de Libreville en octobre 2013, la relation orageuse entre les gardes pénitenciers et la hiérarchie, les juristes et les autorités gouvernementales. L’homme qui a eu maille à partir avec l’Education nationale alors qu’il assumait la gestion de ce ministère est une nouvelle fois sollicité pour calmer le jeu des tensions sociales

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