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Coalition autour de Jean Ping : Le Fujo balance !
Publié le lundi 13 mars 2017  |  Gabon Review
Présidentielle
© AFP par MARCO LONGARI
Présidentielle 2016: le candidat Jean Ping anime un point de presse à son quartier général
Dimanche 28 aout 2016. Jean Ping candidat a la Présidentielle 2016 s’est autoproclamé vainqueur du scrutin alors même que les opération de compilation des votes se poursuivent.
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Lors de sa seconde sortie, vendredi 10 mars à Libreville, le Front uni des jeunes de l’opposition (Fujo) a révélé que la coalition autour du candidat de l’opposition, à la dernière présidentielle, s’est basée sur une promesse de postes pour les soutiens de Jean Ping.



Lors de sa seconde sortie, vendredi 10 mars à Libreville, le Front uni des jeunes de l’opposition (Fujo) a révélé que la coalition autour du candidat de l’opposition, à la dernière présidentielle, s’est basée sur une promesse de postes pour les soutiens de Jean Ping.

La coalition autour de Jean Ping pour la présidentielle du 27 août 2016 était basée sur une promesse de poste pour chacun des principaux soutiens du candidat, ainsi que certains de leurs collaborateurs. Le Fujo dit avoir eu confirmation de ce qui n’était qu’une rumeur supposément distillée par la majorité pendant la campagne électorale. «L’accord de principe signé entre les membres de la coalition pour la candidature unique de l’opposition, et dont nous et certains compatriotes avons pu nous procurer copie a sonné comme un glas dans le cœur de chacun d’entre nous», a regretté Pacceli-Taylor Bikoro, un des porte-paroles de la plateforme qui dit militer pour les intérêts de la jeunesse gabonaise.

A en croire le Fujo, cet «accord de principe» était basé sur la composition d’un premier gouvernement et d’un poste de vice-président de la République qui aurait dû échoir à Guy Nzouba Ndama, en cas de victoire de Jean Ping. S’agissant du gouvernement, Casimir Oye Mba, le candidat de l’Union nationale (UN) s’étant finalement allié à Jean Ping, était pressenti pour le diriger. Et dans son équipe, plusieurs leadeurs politiques de l’opposition, premiers soutiens de Jean Ping, avaient déjà leurs places, à l’instar de Louis Gaston Mayila, Jacques Adiahenot, René Ndemezo’o Obiang et Pierre André Kombila (respectivement 1er, 2e, 3e et 4e vice-Premier ministre). Parmi les ministres d’Etat, on aurait pu retrouver François Banga Eboumi (Affaires étrangères), Joseph John Nambo (Intérieur), Léon Paul Ngoulakia (Défense nationale) et Alexandre Barro Chambrier (Finances et Comptes publics).

Dans ce même gouvernement, d’autres noms apparaissaient déjà : Philibert Andzembe (Economie numérique), Raphaël Badenga Lendoye (Justice), Hubert Minang (Jeunesse, Sports et Culture), Alexis Bengone (Travaux publics), Anaclet Bissielo (communication), Marcel Abeke (Mines et Industrie), Charles Chen (Pétrole), Richard Moulomba Mombo (Transports), Annie Léa Meye (Fonction publique), Serge Myboto (Eaux et Forêts), Fabien Mere (Agriculture), Séraphin Akouré-Davain (Affaires sociales), Roland Moutombo (Education nationale et Enseignement supérieur), Michel Delbrah (Logement) et Marc Ona Essangui (Environnement).

Au Fujo, la découverte de «ces petits arrangements entre amis» est mal passée. Ceci pour trois principales raisons. La première, le nombre de vice-Premiers ministres, quatre, est jugé non conforme à la situation économique actuelle. «Nous notons là, une grosse incohérence», s’est plaint le Fujo, qui a également regretté (deuxième raison) que «la moyenne d’âge des personnalités qui composent cette fameuse équipe gouvernementale (soit) de 70 ans». Le Fujo a enfin condamné le «passage de charges dynastique entre père et fils, et entre frères», avec la présence dans la liste d’Alexis Bengone le fils de Jean Eyeghe Ndong, Charles Chen le frère de Jean Ping.
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