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Le dialogue d’Ali Bongo s’ouvre le 28 mars
Publié le dimanche 12 mars 2017  |  Gabon Actu
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© Autre presse par DR
Le président de la République, son Excellence Ali Bongo Ondimba
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Libreville, Gabon – Le dialogue politique voulu par le chef de l’Etat gabonais au lendemain de sa réélection contestée s’ouvrira le 28 mars prochain à Libreville, annonce un communiqué du conseil des ministres publié samedi dans la capitale.

Selon un décret publié par le gouvernement, le dialogue vise la réforme des institutions et la consolidation de l’Etat de droit démocratique, la reforme électorales, la modernisation de la vie publique et la consolidation de l’Etat de droit. Le texte ne précise par la durée des travaux de ce dialogue censé réconcilier les gabonais profondément divisés après l’élection présidentielle du 27 août remportée par Ali Bongo mais dont son principal chalenger Jean Ping revendique aussi la victoire.
Au lendemain de sa réelection en août 2016, le président Ali Bongo Ondimba avait souhaité convoquer ce dialogue pour régler certaines questions à l’origine des vives contestations électorales. Il avait notamment évoqué la révision de la constitution pour limiter le nombre de mandats présidentiels. Actuellement, le président de la République est élu pour un mandat de 7 ans renouvelable au tant de fois.

Ali Bongo Ondimba a également suggéré la réforme de la commission électorale et procéder à un nouveau découpage électorale.

Toute la classe politique convient qu’il est nécessaire durant ce dialogue de reformer la Cour constitutionnelle. Cette institution est chargée de vider le contentieux électoral. Sa composition et surtout le mode de désignation de ses membres sont contestés par l’opposition qui souhaite que les membres de la Cour constitutionnelle soient élus et non désignés par le président de la République, le président du Sénat et celui de l’Assemblée nationale comme c’est le cas actuellement.

Le principal opposant gabonais, Jean Ping et tous ses soutiens ont clairement indiqué qu’ils ne participeront pas à ce dialogue. Ils considèrent Ali Bongo Ondimba comme un président illégitime pour avoir, selon eux, triché lors de la dernière élection présidentielle du 27 août 2016. Le scrutin a été remporté, selon eux, par Jean Ping.

Gaston Ella & Xinhua
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