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Lutte contre la corruption en Afrique/ Fin des travaux du comité exécutif de l’AAACA à Bujumbura
Publié le jeudi 3 avril 2014   |  Gabon News


Dieudonné
© Autre presse par DR
Dieudonné Odounga Awassi, le président de la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite (CNLCEI)


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Entamée la veille, la première réunion du comité exécutif de l’Association des Autorités Anti-Corruption en Afrique (AAACA) a pris fin mardi à Bujumbura (Burundi) par l’adoption du programme stratégique 2014-2018, en présence notamment du président de la Commission Nationale de Lutte contre l’Enrichissement Illicite, deuxième vice-président de ladite association, Dieudonné Odounga Awassi.

Dirigé par le président de l’Association des Autorités Anti-Corruption d’Afrique, Charles Ayamdoo (Ghana), le comité exécutif a procédé à l’analyse et adoption du plan stratégique 2014-2018 ainsi que les activités majeures qui tiennent compte de la complexité du phénomène de la corruption et demande la synergie de toutes les couches de la société et une volonté politique sans faille.

Ainsi, le secrétariat général, basé à Bujumbura, a été mis en place en déterminant les besoins (matériels et financiers) nécessaires à son fonctionnement.

Le comité exécutif – composé de 9 représentants des diverses régions du continent - a entériné la nomination, pour l’exercice 2014-2015, du nouveau Secrétaire général, Liévin Macumi, actuel Commissaire-Général de la Brigade Spéciale Anti-Corruption du Burundi.
Il en assure l’intérim avant que le leadership de l’AAACA ne dégage le profil du S.G qui sera recruté à travers des candidatures (ouvertes) qui, évidemment, n’excluraient pas le Burundi.

La sempiternelle question d’arriérés de cotisation s’est aussi invitée aux travaux. A ce jour, le Gabon, le Ghana et l’Egypte se sont acquittés des 2500 $ (1.500 000 Francs FCA) annuellement requis. Dans la foulée, un compte au nom de l’association a été ouvert dans un établissement bancaire de la capitale burundaise.

Toutefois, les membres du comité exécutif se sont séparés sans s’accorder sur la date et le lieu de la prochaine assemblée générale. Le cas échéant, il sera procédé à la désignation d’office d’un pays d’accueil de ces assises.

Les travaux de Bujumbura ont, par ailleurs, permis aux participants de s’appesantir sur les liens entre l’AAACA, l’Union Africaine et le Conseil consultatif de l’UA sur la corruption. Il s’agit de développer des relations constructives dans un avenir immédiat afin d’assurer le plein succès de l’association.

Créée en septembre 2013 à Accra(Ghana) par un acte constitutif, elle a pour objectifs, entre autres, de promouvoir la mise en œuvre effective de la convention de l’Union Africaine pour la prévention et la lutte contre la corruption, ainsi que la convention des Nations Unies contre la corruption.

« La nature internationale du phénomène de la corruption suggère qu’il ne peut y avoir de parcours sans engagement commun, puisque l’isolement d’un Etat affaiblit tous les autres Etats, d’où l’importance des mécanismes de coopération et d’entraide », déclarait déjà, en 2011, le président burundais, Pierre Nkurunzizi, initiateur de l’Association des Autorités Anti-Corruption en Afrique.

Le chef de l’Etat empêché, le premier vice-président burundais a reçu, mardi à son cabinet, l’ensemble des délégués à la réunion de Bujumbura. Signe de l’engagement de ce pays des grands lacs qui a logé et équipé le secrétariat général de l’AAACA dans les locaux de la Brigade Spéciale Anti-Corruption.

GN/14

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