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Commerce international : L’Accord sur la facilitation des échanges en vigueur au Gabon
Publié le lundi 27 fevrier 2017  |  Gabon Economie
Vierin
© Autre presse
Vierin Georges Iboudah, directeur général du Commerce
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Depuis le 22 février 2017, l’Accord de l’Organisation mondiale du Commerce sur la facilitation des échanges (AFE) est entré en vigueur au Gabon. L’accord avait été ratifié l’année dernière par Libreville, qui s’active pour sa mise en œuvre. En témoigne la session de travail tenue le 23 février dans la capitale gabonaise à l’initiative de plusieurs partenaires au développement et le ministère du Commerce. Il était question de la formulation des mesures de politique commerciale en droite ligne avec l’Accord, et de leur suivi.

« C’est un accord qui n’engage pas que le ministère du Commerce ; il engage également la marine marchande et les services douaniers. Il faut faire en sorte que ces acteurs se retrouvent ensemble pour voir dans quelles mesures mettre en œuvre un accord qui va fluidifier les échanges commerciaux que ce soit les marchandises en import-export ou en transit sur le territoire national », indique Vierin Georges Iboudah, directeur général du Commerce.

L’Accord sur la facilitation des échanges a été adopté lors de la neuvième Conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du commerce à Bali, en Indonésie, en décembre 2013. C’est le premier accord majeur obtenu par les États membres de l’OMC depuis la conclusion du cycle de l’Uruguay il y a 20 ans. Il était très attendu par les pays membres de l’organisation, notamment ceux en développement.

Une étude de l’OMC indique que la mise en œuvre complète de l’accord devrait entraîner une réduction des coûts du commerce de 14,3% en moyenne, dont les pays en développement seraient les principaux bénéficiaires. Il devrait aussi permettre de réduire de plus d’un jour et demi les délais d’importation des marchandises et de près de deux jours les délais d’exportation, soit une réduction de 47% et 91%, respectivement, par rapport à la moyenne actuelle.

Quand l’accord sera pleinement mis en œuvre, les pays en développement devraient augmenter de pas moins de 20% le nombre de nouveaux produits exportés. Les pays les moins avancés pourraient eux aussi enregistrer une hausse de l’ordre de 35%. Cela entraînera une évolution du commerce mondial, qui pourrait atteindre 1 000 milliards de dollars (environ 6 000 milliards FCFA) par an.
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