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Sodexo, rouspété par le personnel des COU du Gabon
Publié le mercredi 2 avril 2014   |  Gabon Review




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Après les étudiants de l’Université Omar Bongo, le tour est venu pour les employés du Centre des œuvres universitaires (COU) de l’UOB, ceux de l’Université des sciences de la santé (USS) et de l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM) d’exprimer leur désapprobation de la convention passée entre le gouvernement et Sodexo, faisant obligation à ce dernier de reprendre le personnel du COU.


près plus d’un an d’activité dans les universités et grandes écoles du Gabon, l’entreprise privée Sodexo Gabon, nouveau chargé de la restauration dans les «institutions du savoir», éprouve encore du mal à se faire accepter aussi bien par les étudiants que par le personnel des universités et grandes écoles qui n’approuvent pas sa méthode d’harmonisation de contrat de travail.

Exaspéré, le syndicat du personnel des universités et grandes écoles, présidé par Joseph Patrick Souckati Poati, et le syndicat de l’Université des sciences de la santé, dirigé par Émilienne Imandza Nzigou, ont de commun accord décidé d’entamer une grève de protestation visant à amener les décideurs à une annulation pure et simple la convention entre Sodexo Gabon et le gouvernement.

«Nous avons débuté notre mouvement de grève pour dénoncer le problème lié au versement du personnel de la faculté de médecine, du rectorat et des COU UOB/USS et COU USTM qui sont obligés d’aller signer des contrats avec Sodexo. Comment voudriez-vous que soit déversé dans le privé quelqu’un qui détient déjà une carte du trésor et qui exerce dans le parapublic ? Ceux qui ont déjà fait 15 à 20 ans ici ne verront même pas leurs droits payés. Ils iront simplement signer des contrats avec Sodexo», a expliqué Emilienne Imandza Nzigou.

En effet selon la convention dénoncée, «les employés du COU ont le choix de demeurer agents au sein du centre ou d’être redéployés au sein de la Sodexo. Cependant, ceux qui décident de rester au COU ne seront plus des personnels de restauration, mais des contrôleurs du mode opératoire, des modalités et des conditions du service à fournir par la Sodexo en vue de rendre crédible le partenariat. Par ailleurs, ceux qui choisissent d’aller à la Sodexo seront assujettis au droit du secteur privé, en ayant la garantie CNSS et celle de la couverture médicale», avait expliqué, en janvier 2013, Séraphin Moundounga, alors ministre en charge de l’Enseignement supérieur.

«Nous disons que nous ne voulons pas, parce que nous ne sommes pas obligés. Et Sodexo a été également clair dans sa note du 11 mars 2014 qu’il adresse à tous les employés, ménage et technique, du COU USS et COU UOB. Nous disons non nous n’irons pas à Sodexo et si l’État nous signifie dès maintenant qu’ils n’ont plus besoin de la main-d’œuvre de l’USS dans leurs effectifs, en ce moment qu’il nous paye simplement nos droits pour que nous décidions désormais de là où nous devons y aller», a tancé la syndicaliste.

Présente depuis une trentaine d’années au Gabon, notamment dans les provinces de l’Estuaire, du Haut-Ogooué et de l’Ogooué-Maritime, la Sodexo est spécialisée dans la restauration collective et le facility management. La gestion de la restauration dans les universités lui a été cédée en 2012 et après des travaux d’une valeur de 14,6 milliards de francs CFA pour la restauration des infrastructures, ses prestations ont démarré à l’UOB le 28 février 2013.

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