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Non au dialogue national sans la jeunesse gabonaise (CJGA)
Publié le mardi 21 fevrier 2017  |  Gabon Actu
Concertation
© Autre presse par DR
Concertation de la jeunesse gabonaise (CJGA)
Les jeunes du CJGA lors de leur sortie officielle à la chambre de commerce de Libreville le 18 févier 2017.
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Une plateforme des jeunes proches du pouvoir, dénommée : Concertation de la jeunesse gabonaise (CJGA) est montée au créneau samedi écoulé à Libreville pour désapprouver la mise à l’écart des jeunes dans l’organisation du dialogue national dont les travaux pourraient démarrer d’ici la fin du mois.

« Nous disons non au dialogue national de partage du pouvoir, nous disons non au dialogue politique, pas de dialogue sans la jeunesse », a fustigé dans une déclaration Rodrigue MaïssaNkoma, président du comité d’organisation de la CJGA.

La jeunesse qui représente plus de 70% de la population gabonaise ne devait plus être spectateur mais plutôt acteur de son avenir, a soutenu M. Maissa Nkoma. « Nous refusons d’être du bétail, nous acceptons d’être un véritable levier de développement », a-t-il martelé.

M. Maissa Nkoma hurlait devant près de 300 jeunes ayant pris part à la première sortie de la CJGA dans la salle de conférences de la chambre de commerce de Libreville. Parmi les jeunes leaders, il y avait Gaël Koumba Ayouné, un activiste qui a pour surnom : « le général des Mapanes ». Mapane en langage juvénile au Gabon signifie quartier pauvre ou sous-intégrés dans lequel les populations vivent dans un dénuement total (pas de voies d’accès, d’écoles, de centre de santé ou toute autre infrastructure de base).
Toute cette semaine, la CJGA va réfléchir à travers les ateliers sur les préoccupations de la jeunesse. Un Mémorandum sera ensuite pondu. Il sera remis, si possible, au chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, initiateur du dialogue avenir.

Le président gabonais a proposé cette future messe politique au lendemain de la crise poste-électorale qu’a connu le Gabon au mois d’août et septembre 2016. Le dialogue visera à apaiser d’une part le climat politique encore morose et d’autre part reformer et moderniser les institutions pour renforcer le processus démocratique du pays. L’opposition gabonaise a toujours décrié le fichier électoral qui selon elle, est taillé en faveur du Parti démocratique gabonais (PDG) au pouvoir depuis un près d’un demi-siècle.

Camille Boussoughou
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