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La bizarre inauguration de la Maison d’Alice sans Sylvia Bongo
Publié le samedi 18 fevrier 2017  |  Gabon Review
Santé/Lutte
© Autre presse par DR
Santé/Lutte contre le cancer : la Maison d`Alice inaugurée
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«La Maison d’Alice» est une émanation de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba (FSBO), donc d’un «bébé» de la Première dame. L’absence de son initiatrice à son inauguration il y a dix jours a été fort remarquée. La cérémonie était présidée par le ministre de la Santé. Qu’est-ce qui urgeait à ce point pour justifier cette mise en service officielle en l’absence de la promotrice ?

Un symposium médical a été organisé, les 4 et 5 février derniers, à la Maison d’Alice. Il constituait l’un des points forts de la cérémonie d’inauguration de «La Maison d’Alice» (du nom de la première Gabonaise à avoir été traitée en radiothérapie à l’Insitut de Cancérologie de Libreville-Agondjé (ICL) d’un cancer du sein et qui en est guérie). En présence des femmes-ministres, des épouses de certains membres du gouvernement et «des donateurs ayant contribué à la construction de cet espace de vie et de rétablissement», c’est le Pr. Léon N’Zouba, ministre de la Santé publique, qui a procédé à la coupure du ruban symbolique,

La Maison d’Alice étant une émanation de la FSBO, la directrice générale de cette Fondation, Marie Oboumadjogo, a de ce fait accueilli les invités à cette cérémonie. Elle n’a d’ailleurs pas manqué de rappeler que, bien que toute nouvelle, «la Maison d’Alice a déjà une histoire ; depuis son ouverture en septembre 2016, nous avons déjà reçu 27 patients», soit une moyenne d’à peu près six patients par mois.

Absence diversement commentée

«La Maison d’Alice a pour objectifs d’accueillir des malades du cancer venant de province et qui auraient du mal à trouver un logement à Libreville, à leur apporter un soutien moral et psychologique, d’informer, éduquer et sensibiliser sur le dépistage, le diagnostic et le traitement des cancers», a poursuivi Marie Oboumadjogo.

Certains invités se sont étonnés de l’absence de la «mère des lieux». Une absence diversement commentée, certains participants se demandant pourquoi il était si urgent d’inaugurer cet espace de vie, alors que l’on pouvait attendre que la Première dame soit là. D’autres ont affirmé que sa présence aurait rehaussé l’éclat de la cérémonie, parce que «cette maison est quand même son initiative à elle». D’autres encore ont trouvé bizarre cette absence, «comme si on avait voulu la punir»…

Le lendemain, 5 février, la Première dame n’était pas non plus présente à la finale de la CAN au Stade de l’Amitié aux côtés du Président Ali Bongo. «Bizarres, ces absences de Sylvia Bongo Ondimba !», s’est exclamé un membre du gouvernement.
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