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Législatives : Guy Nzouba Ndama en cavalier seul ?
Publié le jeudi 16 fevrier 2017  |  Gabon Review
Guy
© Autre presse par DR
Guy Nzouba Ndama, ancien président de l’Assemblée nationale
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L’ancien président de l’Assemblée nationale pourrait lancer son propre mouvement politique en vue des élections législatives de juillet prochain, alors que Jean Ping, son allié, reste bloqué sur la revendication de sa prétendue victoire à la présidentielle d’août 2016.

Cinq mois après la déconvenue de son candidat, Jean Ping, à la présidentielle d’août 2016, Guy Nzouba Ndama voudrait bien passer à autre chose. Selon des indiscrétions relayées par La lettre du continent (n°747), l’ancien président de l’Assemblée nationale songe déjà aux élections législatives annoncées pour le mois de juillet prochain. Il envisagerait notamment de lancer, les 24 et 25 février à Libreville, son propre mouvement politique dénommé «Les Démocrates». Ce mouvement devrait lui permettre de présenter des candidats aux prochaines législatives, bien qu’on doute qu’il reçoive le récépissé du ministère de l’Intérieur, pour l’officialisation de sa structure avant l’échéance.

N’empêche, l’ancien président de l’Assemblée nationale pourrait bénéficier du soutien de quelques structures politiques officiellement reconnues, et déjà bien implantées dans le pays. Parmi celles-ci, certains citent l’Alliance pour le nouveau Gabon (ANG) de Séraphin Akuré-Davain. Le leadeur de l’ANG, ancien maire de Lambaréné, a été l’un des premiers soutiens de Guy Nzouba Ndama dès avril 2016. Il a cru à l’ancien député de la Lolo-Wagna, dont il avait soutenu la candidature pour la présidentielle du 27 août 2016.

La volonté d’émancipation de Guy Nzouba Ndama, si elle venait à être confirmée, pourrait être mal perçue par la «galaxie Jean Ping», qui continue de contester la réélection d’Ali Bongo, et à revendiquer la victoire supposée de l’ancien président de la commission de l’Union africaine au scrutin du 27 août. Or, Jean Ping et ses soutiens n’envisagent toujours pas de prendre part aux législatives, pour ne pas légitimer le pouvoir en place.
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