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L'Union N° 11495 du 31/3/2014

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Opposition : ’’Pas d’OPA sur le PGP’’
Publié le mardi 1 avril 2014   |  L'Union


Benoit
© Autre presse par DR
Benoit Mouity Nzamba ,le président du Parti gabonais du progrès (PGP).


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Le bureau du Parti gabonais du progrès (PGP), dirigé par Mouity Nzamba, a animé une conférence de presse ce week-end à son siège sis à Akébé-Poteaux. Au cours de celle-ci, le président a dit ne pas céder au réveil des vieux démons des partis familiaux.

Après celle du 08 Mars dernier, le Parti gabonais du progrès (PGP) a tenue une conférence de presse qui s'inscrit dans le cadre de la commémoration du 24e anniversaire de cette formation politique (mai 2014).

Le président Mouity Nzamba a tenu à préciser que le PGP est un parti démocratique, où le seul moyen d'accès à un poste de responsabilité est l'élection. « Parler d'OPA sur le PGP, c'est méconnaître nos règles de fonctionnement qui sont différentes de celles de bien d'autres partis qui ont des candidats naturels. C'est pourquoi nous disons haut et fort qu'il n'y aura pas d'OPA sur le PGP» , a précisé Mouity Nzamba. Fort de cela, le parti qu'il dirige n'entend pas se vendre au plus offrant aujourd'hui. Quand on sait qu'il a fait ''échouer'' le projet de succession ethnique après le décès de Me Louis Agondjo.

Quant à la situation qui prévaut à l'université Omar Bongo, le PGP voit la réponse sécuritaire paradoxale. Car pour Mouity Nzamba et ses camarades, « les forces de sécurité ont depuis longtemps élu domicile dans ce temple du savoir, dont l'essentiel des problèmes des étudiants, comme ceux des enseignants d'ailleurs tournent autour des conditions de vie, d'études et de travail. Cette réponse sécuritaire hypothèque durablement l'avenir de notre pays » . Il poursuit en ajoutant que « ne pas reconsidérer autrement qu'on le fait aujourd'hui les problèmes de l'école et de l'université au Gabon, c'est saboter l'avenir du pays. C'est l'exposer au recours systématiques aux aventuriers et autres mercenaires souvent sans qualification, ni formation sérieuse » . Le PGP soutient donc les ''justes'' revendications des étudiants et des enseignants.

Sans toutefois omettre d'évoquer la question électorale, question centrale de toute action d'un parti politique, le groupe de Mouity Nzamba pense qu'il faut en parler en période non électorale. Le problème de la liste électorale, le retour au vote à deux tours pour les scrutins uninominaux, et la question de la limitation du mandat présidentiel à 2, de 7 ans chacun sont, entre autres, le souci majeur du PGP. « Nous dénonçons d'ores et déjà toutes les velléités tendant à modifier la constitution, pour faire élire le président de la République par le seul parlement. Cela serait perçue par le peuple gabonais comme une atteinte à son droit de libre choix », indique, Mouity Nzamba.

Cette formation de l'opposition a profité de cette conférence de presse pour annoncer le lancement, dans les prochains jours, d'une vaste campagne d'adhésion sur l'ensemble du territoire national. Pour renouveler sa base et renforcer sa gouvernance.



M.A.M


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