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L’unique salut du Gabon ne peut passer que par le dialogue national (Guy Christian Mavioga)
Publié le mercredi 8 fevrier 2017  |  Gabon Actu
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© Autre presse par DR
Guy Christian Mavioga, Le président du Bloc démocratique chrétien (BDC)
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Libreville – Le secrétaire exécutif du Bloc démocratique chrétien (BDC, majorité), Guy Christian Mavioga, par ailleurs porte-parole de la mouvance présidentielle a appelé mardi toutes les forces vives de la nation gabonaise à participer massivement au prochain dialogue national, un dialogue qui selon lui constituera la solution idoine pour la sortie de crise politique que traverse le pays depuis la réélection contestée du président Ali Bongo Ondimba en août 2016.

« L’unique salut du Gabon ne peut passer que par le dialogue national », a déclaré M. Mavioga dans un point de presse tenue à Libreville. Pour lui, le futur dialogue proposé par le pouvoir devait déboucher sur les mécanismes qui métraient définitivement fin aux contentieux post-électoraux récurrents.

« Allons au dialogue pour la revisitation du système électoral et l’organisation de nouvelles élections transparentes, justes et crédibles, dans les délais raisonnables pour tous », a-t-il lancé par la suite.

Dans sa déclaration, le porte-parole de la majorité républicaine et sociale pour l’émergence propose 18 points à examiner durant le dialogue avenir. Il a cité pèle mêle la « rédaction d’une nouvelle constitution, la mise en place d’une commission justice-vérité et réconciliation (…), la dissolution du Sénat et de la Commission électorale nationale autonome et permanente (CENAP) ».

La CENAP est l’entité qui organise les élections politiques au Gabon. Elle est composée à parité des membres de la majorité et ceux de l’opposition. L’opposition a toujours dénoncé son prétendu côté partisan en vers le pouvoir.

L’annonce le 31 août, des résultats provisoires de la CENAP portant sur le scrutin présidentiel du 27 août 2016 avaient donné lieu à des vives violences. L’opposant Jean Ping, déclaré perdant avec 48,24% face à Ali Bongo (49,80%), vainqueur, avait et continue de contester les résultats. Ces résultats avaient été par la suite confirmés par la cour constitutionnelle que l’opposition considère aussi comme partisane. L’opposition qualifie la haute juridiction de « Tour de pise », c’est-à-dire qu’elle pencherait toujours du même côté dans ses arbitrages ou ses rendus.

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