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Fiscalité : déficit de 410,8 milliards de francs CFA en 2016
Publié le mercredi 1 fevrier 2017  |  Gaboneco
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Projeté à 1443,2 milliards de francs CFA, le segment fiscalité se rétracte au cours de l’exercice 2016 avec une baisse de 27,84%. Une tendance liée à la conjoncture économique actuelle.
L’économie gabonaise ne connaît décidément aucun répit ces derniers temps. Alors que bon nombre de secteurs s’illustrent par des baisses généralisées d’activité, le segment fiscalité n’est pas en reste et suit la tendance. Cet élan dommageable à l’économie nationale du fait de son rôle prépondérant dans la consolidation du PIB, s’explique par la conjoncture économique du moment aggravée par la morosité du secteur pétrolier.

Ainsi, sur les 1443,2 milliards de francs CFA de rendement fiscal attendus au cours de l’exercice 2016, seuls 1032,4 milliards de francs CFA ont pu être collectés par l’Etat. Ce rendement est décomposé en 355 milliards de francs CFA issus de prélèvements de la douane contre 677,4 milliards de francs CFA d’impôts alors que les prévisions de départ pour cette administration prévoyaient un rendement de 1002 milliards de francs CFA. Du fait de cette baisse, le segment fiscalité connait un déficit de 27,84% soit, 410, 8 milliards de francs FCA. Cette tendance n’est pas sans conséquence pour l’économie nationale surtout que la fiscalité avec le secteur pétrolier contribue en grande partie à la consolidation du PIB.

Pour 2017, le gouvernement prévoit des recettes fiscales de l’ordre de 1289 milliards de francs CFA. Des prévisions dépendant du nouveau cadre fiscale impulsé par la loi de finances de l’année en cours qui impliquent également des ressources fiscales additionnelles et une rupture avec les pratiques d’exonération fiscales et douanières répandues au Gabon. Cette exigence de performance explique en soi, la création d’un office à polémique des recettes. En effet, « l’Etat gabonais a consenti, à ce jour, d’importantes sommes au titre de dépenses fiscales destinées à encourager les investissements dans des secteurs clés. Mais, force est de constater et de reconnaître que nous n’avons pas eu de suivi sur l’impact de ces dépenses en termes de réinvestissement » a récemment reconnu le Premier ministre.

Loin de cette exigence, il y a aussi la volonté de saisir les opportunités de financement dont regorge le secteur. A l’exemple de nombreux pays, le Gabon peut au travers de la fiscalité tirer l’économie gabonaise vers le haut à travers l’apport de nouveaux gains financiers. Mais tout dépend de la capacité des autorités à concevoir des politiques optimales comme l’a souvent recommandé le Fonds monétaire international (FMI).

Michael Moukouangui Moukala
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