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Can 2017 : De surprises en surprises
Publié le jeudi 26 janvier 2017  |  Gabon Review
CAN
© AFP par GABRIEL BOUYS
CAN 2017 : Groupe A - Gabon vs Burkina Faso (1-1)
Mercredi 18 janvier 2017. Le Gabon et le Burkina Faso se sont quittés sur un score de parité (1-1) lors de la 2e levée du groupe A de la CAN 2017. Photo: Pierre-Emerick Aubameyang, attaquant et capitaine du Gabon.
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Sur les 16 équipes engagées de cette Can, seules 8 poursuivront la compétition en quarts de finale. Entre temps, beaucoup d’eau a coulé sous le pont, des surprises et non des moindres ont inscrit ce tournoi dans les annales de l’histoire.

La Coupe d’Afrique des Nations que le Gabon organise depuis le 14 janvier va entrer cette semaine dans la phase d’élimination directe. La phase de poules a révélé quelques surprises de taille, avec l’élimination du pays organisateur.

Le Gabon «out» de sa Can

Porté par Pierre Emerick-Aubameyang auréolé de son titre de deuxième meilleur joueur du continent, le Gabon s’attendait à voir les Panthères franchir le premier tour sans hésitation. Le tirage au sort les ayant placé dans la poule A considérée par les analystes comme l’une des moins relevées, au regard de sa composition, avec le Cameroun, le Burkina Faso et la Guinée Bissau, le petit poucet de cette Can. Beaucoup ont parié, les yeux sur la qualification du Gabon et du Cameroun. Hélas ! Le Gabon n’atteindra pas cet horizon. En trois matchs, le Gabon n’aura récolté que trois maigres points le conduisant directement hors de la compétition.

Un coup de massue pour les gabonais qui ont vécu le désarroi d’une élimination en phase de poules en tant que pays organisateur.

Dans l’histoire de la Can, jusqu’ici, seuls trois pays ont vécu cette désillusion : le Soudan en 1968, la Côte d’Ivoire en 1984 et la Tunisie en 1994.

Côte d’Ivoire : le roi déchu

La deuxième surprise est venue de l’élimination du tenant du titre la Cote d’Ivoire. Le Maroc amené par Hervé Renard, qui avait permis aux Eléphants de remporter ce titre en 2015, a éjecté la Côte d’Ivoire lors du dernier match de poule C (1-0). Timorés, affaiblis, par l’absence de certains cadres à l’instar de Gervinho, ou encore de Yaya Touré, déjà retraité international, les Eléphants n’ont remporté que deux points en trois matchs. Le tenant du titre est sorti par la plus petite porte.

Avec sa nouvelle configuration, la Côte d’Ivoire n’est pas parue une foudre de guerre dans ce tournoi. En trois matches, le tenant du titre s’est incliné une fois en concédant deux nuls. Face au Togo, le derby ouest-africain n’a pas donné grand-chose (0-0). Contre la République démocratique du Congo, la Côte d’Ivoire n’a non plus tiré son épingle du jeu. Là encore ce fut un autre partage de point (2-2). Et lors du dernier match de poule, Serey Die, le capitaine des Eléphants, Serge Aurier et Salomon Kalou, quelques anciens de ce groupe, n’ont pas pu trouver la solution. Face à une équipe des Lions de l’Atlas du Maroc qui s’est imposée par un but à zéro, montrant ainsi la porte de sortie aux champions d’Afrique, il n’y avait pas de miracle. La Côte d’Ivoire, qui n’a pas gagné de match dans ce tournoi (deux nuls, une défaite) termine donc troisième de cette poule et sort par la toute petite porte.

L’Algérie : la grande désillusion

Considérée comme l’un des favoris, de cette Can,l’Algérie de Mahrez s’est étiolée vite en trois matchs. Un match nul face au Zimbabwe (2-2), un autre face au Sénégal et une défaite face à la Tunisie ont émietté le rêve des Fennecs de se qualifier pour le second tour. Pourtant, la sélection algérienne, présentée comme l’équipe la plus aboutie et complète de cette Can avait de quoi faire rêver avec un effectif assez relevé. Certains analystes voyaient cette équipe en finale face au Sénégal.

Aliou Cissé, Florent Ibenge : la touche des locaux

Ce lot de surprises n’aurait pas de charme si l’on ne jette pas un regard sur le travail abattu par ces deux sélectionneurs africains. Ceci non sans féliciter Callisto Pasuwa et Baciro Candé, respectivement sélectionneur du Zimbabwé et de la Guinée Bissau, déjà éliminés. Aliou Cissé et Jean Florent Ibenge, représentent «l’Afrique qui gagne» pour beaucoup des férus du football africain. Ces deux entraineurs et anciens joueurs des sélections de leurs pays, rentrent petit à petit dans la cour des grands. Premiers de leurs groupes respectifs, le Sénégal et La RDC ont été époustouflants. Il y a des fortes chances qu’ils rééditent ces performances lors de quarts de finales. Beaucoup prédisent leur presence en demie finale voire en finale. Une éventualité qui ne manquera d’ouvrir le débat sur les entraineurs étrangers.
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