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Enrichissement illicite : Dieudonné Odounga Awassi à Bujumbura
Publié le lundi 31 mars 2014   |  Gabon Review


Dieudonné
© Autre presse par DR
Dieudonné Odounga Awassi, le président de la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite (CNLCEI)


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Le président de la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite (CNLCEI), Dieudonné Odounga Awassi, 2e Vice-président de l’Association des autorités africaines anti-corruption d’Afrique (AAACA), prendra part à la réunion du Comité Exécutif de cette association à Bujumbura (Burundi) du 30 mars au 4 avril 2014, rapporte les services de communication de la CNLECEI.

La tenue de la réunion de Bujumbura offrira l’occasion de passer à la phase opérationnelle des activités de la jeune association des Autorités Africaines Anti-corruption d’Afrique afin de démontrer que ce phénomène et d’autres crimes transfrontaliers peuvent être mieux abordés dans l’unité et par des initiatives harmonisées, impliquant une approche africaine globale et multidisciplinaire.

Il s’agira de la toute première rencontre de l’organe de décision de l’Association des autorités africaines anti-corruption d’Afrique née en septembre 2013 à Accra (Ghana) et présidée par le ghanéen, Charles Ayamdoo, avec à ses côtés Justice Lul John Gatwech du Soudan-Sud (1er Vice-président) et Dieudonné Odounga Awassi du Gabon (2e Vice-président) tandis que le Burundi accueille le Secrétariat général.

Le Comité Exécutif qui se réunit une fois par an, compte au total sept membres dont une bonne partie reflète les régions du continent. Il prépare les budgets, les programmes annuels d’activités, le plan d’action et veille à la mise en œuvre des objectifs de l’association avant d’en assurer le suivi et l’évaluation conformément aux résolutions de l’assemblée générale. L’AAACA, organisation internationale, indépendante, apolitique et à but non lucratif, vise à rassembler les autorités chargées de lutter contre la corruption, à favoriser l’unité, à coordonner et à intensifier la coopération entre les Etats africains dans la prévention et la riposte.

Concrètement, il s’agit notamment de promouvoir et de faciliter la coopération mutuelle entre les Etats pour prévenir, détecter, enquêter, recueillir et fournir des preuves pour des procédures judiciaires et la répression de la corruption et des infractions annexes. Cette coopération doit se traduire par l’identification, la saisie, la confiscation et le recouvrement des produits de la corruption, ainsi que la poursuite des délinquants en fuite.

Toute chose qui participe de la mise en application effective de la Convention de l’Union Africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption (adoptée le 12 juillet 2003 à Maputo au Mozambique) et celle des Nations Unies contre la corruption (adoptée le 9 décembre 2003 à Mérida au Mexique); deux instruments internationaux signés, ratifiés et déposés par le Gabon auprès de l’UA et de l’ONU.

Selon la Banque mondiale, plus de mille milliards de dollars de pots-de –vin sont versés chaque année dans les pays développés et les pays en voie de développement réduisant ainsi la capacité des pouvoirs publics à investir dans les domaines socio-économiques.

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