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Christian Sambia : l’ouverture de ce marché est une opportunité pour les opérateurs économiques
Publié le lundi 16 janvier 2017  |  Gabon Economie
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Cet expert fiscalo-douanier auprès du département de l’intégration physique, économique et monétaire de la CEEAC apporte des éclaircissements sur la zone de libre-échange de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC).

Que peut-on retenir du lancement des activités de sensibilisation sur la zone de libre-échange de la CEEAC ?
Il s’agit d’une campagne de sensibilisation que nous avons commencé à mener depuis septembre. Nous avons déjà visité dix pays de la sous-région. Il s’agit de sensibiliser les Etats membres sur le tarif préférentiel de la CEEAC et la procédure d’agrément des produits. La procédure d’agrément au tarif préférentiel signifie que le comité national d’agrément pour l’agrément des produits fabriqués par les entreprises de la région Afrique Centrale. Et nous avions fait ce travail dans tous les Etats. Certains ont mis en place ce comité tandis que d’autres ne l’ont pas encore. Vous avez pu constater que le Gabon a un texte qui date de 2010 mais il mérite d’être revu. Parce qu’il y a certaines entités qui sont nécessairement importantes qu’il va falloir prendre en compte. Aussi nous avons fait un projet de décrets avec un exposé des motifs pour permettre aux techniciens du ministère du Commerce d’appliquer ce projet à la haute signature de son excellence le président Ali Bongo Ondimba.

Comment justifier-vous le retard des Etats membres de cette communauté dans le processus d’intégration de la zone de libre-échange de la CEEAC ?
Les pays Africains ont ce principe. Mais c’est juste un problème de communication entre les Etats membres. Déjà madame le secrétaire général chef de délégation vous a dit qu’il y a eu au niveau de l’Union Africaine une réunion sur la zone de libre-échange au niveau continental à l’horizon 2017. Indépendamment de cela nous avions prévu au niveau de la CEEAC, grâce aux actions de son excellence l’ambassadeur Ahmad Allam-Mi qui est le secrétaire général de la CEEAC, de faire ce travail de déplacement dans les Etats membres. Suite au conseil des ministres du 12 mai 2016 à Kinshasa précédé du comité technique commerce et finance d’où un certain nombre de dossiers ont été examinés. Donc une feuille de route a été précisée.

Et c’est dans le cadre du déroulement de cette feuille de route que nous passons dans les Etats membres pour mettre en place les outils pour la Zone de libre-échange. Mais aussi pour les opérateurs économiques vous avez constatez qu’il y a beaucoup d’entreprises au Gabon. Mais le problème qui se pose c’est ce qu’il faut mettre en place un comité national d’agrément. Le directeur général du commerce a dit qu’il y avait une période léthargique. En tous cas, mieux vaut tard que jamais. Donc nous sommes disposés au niveau du secrétariat général de la CEEAC d’assister nos collègues du commerce. La communication est bonne au niveau de l’Union africaine mais au niveau de l’Afrique centrale, il n’y a pas de synergie. C’est pourquoi vous avez l’impression que rien ne se passe.

L’intégration des Etats au sein de la zone de libre-échange de la CEEAC constitue-t-elle une opportunité pour ces pays dont l’économie se trouve fragilisée par la crise pétrolière ?
La crise a porté beaucoup plus sur les produits pétroliers. Le secrétaire général adjoint a soulevé dans son allocution la diversification de l’économie. C’est très important. Il faudrait mettre l’accent sur le commerce mais celui-ci doit être couplé avec l’industrialisation. Seulement, avec la crise pétrolière nous observons un réveil dans ce secteur. Il s’agit de faire de la diversification un leitmotiv pour que les choses avancent. Et c’est ce qui se passe au niveau de la zone de libre-échange de la CEEAC. On vous disait ce marché régional comporte plus de 170 millions de consommateurs. Le Gabon c’est un million de consommateurs et l’ouverture de ce marché est une opportunité pour les opérateurs économiques pour compenser ce problème de chute des cours du pétrole.
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