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Le gouvernement n’interviendra pas dans les enquêtes visant d’anciens ministres ou ceux en fonction (Porte-parole du gouvernement)
Publié le jeudi 12 janvier 2017  |  Agence Gabonaise de Presse
Alain
© Autre presse par DR
Alain Claude Bilié-By-Nzé, porte-parole de la présidence de la République
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LIBREVILLE – Le ministre gabonais porte-parole du gouvernement, Alain Claude Bilié-By-Nze a déclaré mercredi ; dans une conférence de presse que le gouvernement n’interviendra pas dans les enquêtes visant d’anciens ministres où ceux encore en fonction, au nom du sacro-saint principe de la séparation des pouvoirs.

M. Bilié-By-Nzé s’exprimait ainsi au lendemain de l’arrestation de l’ancien ministre, Magloire Ngambia (plusieurs fois ministres lors du premier septennat d’Ali Bongo, ndlr) et de Blaise Wada, directeur général du laboratoire aux travaux publics et chef de projet des bassins versants.

« la séparation des pouvoirs, fondamentale dans nos institutions. De fait, l’exécutif n’a pas à commenter le travail de la justice. De même, il n’interviendra pas pour arrêter des enquêtes visant d’anciens ministres ou des ministres aujourd’hui en fonction », a-t-il affirmé, soulignant par ailleurs qu’il n’est pas question d’une chasse aux sorcières.

Le porte –parole du gouvernement a toutefois précisé que cette action de la justice relève la volonté du président de la République de voir appliquer la maxime de l’égalité de tous devant la loi.

« Il convient de noter que la justice s’exerce de la même manière pour tous, et à plus forte raison vis-à-vis de ceux qui exercent des responsabilités et sont investis de la confiance du chef de l’Etat. L’impunité de certains est un sujet de plainte récurrent dans l’opinion ; la prise de sanctions contre des personnes coupables ne doit par conséquent pas devenir une source de critiques, c’est la justice qui s’applique », a-t-il appuyé, tout en rappelant que conformément à la loi, les personnes inculpées bénéficient de la présomption d’innocence avant leur jugement devant les cours et tribunaux.

En décembre dernier, un conseiller du chef de l’Etat dans une interview au quotidien progouvernemental l’Union avait annoncé que des nombreuses personnalités devraient être jugé pour détournement des deniers publics.

SN/IM
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