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Nelson Messone rencontre les acteurs de la filière forêt-bois
Publié le samedi 29 mars 2014   |  Gabon Review




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Nommé au département de la Forêt, de l’Environnement et de la Protection des ressources naturelles à la faveur du dernier remaniement gouvernemental, Noël Nelson Messone a rencontré, le vendredi 28 mars 2014 à Libreville, les opérateurs économiques de la filière forêt-bois. Une prise de contact permettant d’échanger sur les questions inhérentes à ce secteur.

Pour sa première rencontre avec ses partenaires de la filière forêt et bois, le ministre de la Forêt, de l’Environnement et de la Protection des ressources naturelles a voulu présenter à ceux-ci sa vision de ce département et surtout les rassurer par rapport à sa volonté d’être à leur écoute. Noël Nelson Messone a ainsi indiqué que les opérateurs économiques ont joué un rôle important, depuis de nombreuses années, dans le développement social et économique du pays. Pour le ministre, la filière bois est à la croisée de plusieurs enjeux très importants dans le pays.


Depuis 2001 en effet, le Gabon s’est engagé dans la gestion durable et l’industrialisation de ses ressources forestières. Une politique qui s’articule autour de quatre principaux axes que sont l’aménagement forestier, l’industrialisation pour une meilleure valorisation des ressources, la conservation et la protection de la biodiversité ainsi que l’implication des populations rurales dans la gestion forestière, afin qu’elles puissent tirer de ces ressources des bénéfices.

En 2010 également, l’Etat gabonais a également pris une autre mesure forte en interdisait l’importation des grumes.

Et le ministre de déclarer à l’endroit des opérateurs économique de la filière qu’en prenant cette décision, «le chef de l’Etat sollicitait vos efforts à entamer les mutations profondes indispensables pour tirer la filière forêt-bois vers l’accélération de son industrialisation». «Cela se fait non sans difficultés certes», a reconnu le ministre qui a de même relevé qu’ils sont «tous convaincus du bien fondé de cette orientation politique».

Devant une foule de chefs d’entreprises du secteur ayant fait le déplacement du siège du ministère, le ministre de la Forêt, de l’Environnement et de la Protection des ressources naturelles a rappelé que la filière forêt-bois comporte des enjeux sociaux du moment où elle reste l’un des premiers employeurs du pays, après la Fonction publique. «Son développement est, par conséquent, la condition du maintien et de l’expansion de ce gisement d’emplois», a déclaré le ministre.

Les enjeux économiques et financiers sont aussi soulignés du fait que la filière est créatrice de valeur ajoutée et contributive des recettes fiscales pour l’Etat. Tout comme l’enjeu environnemental est un atout majeur dans la mesure où la gestion forestière durable a des impacts positifs indéniables sur la biodiversité et sur le contrôle des normes environnementales pour un développement durable.

Se référant au propos du Premier ministre, lors de sa présentation de politique générale, M. Messonne a rappelé que la forêt doit occuper une place prépondérante dans la stratégie de développement et de croissance du Gabon et devra prendre en compte le nouveau Pacte social énoncé par le président de la République pour la lutte contre la Pauvreté. Au final, le ministre a fait savoir que les informations dont il dispose sur la filière forêt-bois sont encourageantes.

«C’est une filière exemplaire dans la sous-région de part la mise en place des plans d’aménagement et de l’importance de ses surfaces certifiées», a déclaré le ministre. Toutes choses, a-t-il soutenu, qui font dire que le gouvernement s’efforce de mettre en place des mécanismes afin de soutenir les efforts des opérateurs économiques. Il reste que des efforts restent à fournir.

Quelques opérateurs ont pris la parole lors de cet échange pour inviter le ministre à faire en sorte que le remboursement de la TVA se fasse avec diligence. Une donne qui risque d’entrainer la faillite de plusieurs entreprises du secteur, si elle n’est pas revue non revue au regard des pesanteurs actuelles. Ils ont en outre sollicité que l’autorité mette de l’ordre dans le processus d’attribution des permis d’exploitation forestière.

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