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Fêtes de fin d’année : Des célébrations sous fond de crise économique !
Publié le mardi 3 janvier 2017  |  Gaboneco
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L’actuelle crise économique a fortement plané sur les courantes fêtes de fin. Un peu partout à Libreville, les Gabonais ne sont pas livré aux excès festifs comme lors des années antérieures.

L’euphorie des fêtes n’est plus qu’un lointain souvenir. La preuve a été apportée durant cette fin d’années 2016. A ce propos, entre les précédentes fêtes et celle marquant le passage à 2017, le fossé est énorme ! Normal quand on sait que le chômage à grande échelle, la crise financière à peine voilée, les diverses tensions sociales ont fortement plombé les festivités. Un peu partout dans la capitale, l’heure n’était pas aux dépenses faramineuses. Contrairement au passé où, en pareil période, certaines entreprises payées les salaires à l’avance pour permettre à leurs employés de « finir l’année en beauté », cette année qui vient de s’achever a été marquée par des concessions de quelques entreprises qui en raison de la crise, n’ont pas bouleversé leur calendrier habituel de paie. « On passe les fêtes les poches vide. Ce n’est qu’à la date habituelle de paie que nous aurons nos salaires. Cela parait difficile mais cela est bénéfique pour nous car, cela nous permettra de mieux supporter le mois de janvier quand on sait les difficultés qui y surgissent en raison des dépenses extravagantes souvent impulsées par les fêtes », confie un employés d’une grande entreprise locale rencontré dans un quartier sous-intégré pendant les fêtes.

« C’est à croire si nous sommes en période de fête », confie un habitué. Est-ce le climat économique actuel qui en explique le peu d’engouement ? C’est sûr que oui. Pour être en mouvement, dans le bain de la célébration du nouvel an, il faut disposer des moyens financiers et, avec la crise, les revenus de bon nombre de gabonais ont connu une légère modification à la baisse. Ce qui a impacté le volume de dépenses des gabonais en pareil circonstance. Mais cela ne signifie pas pour autant que rien ne s’est fait. A l’exemple des autres pays, villes et peuples du monde, les gabonais se sont tout de même pliés à la tradition. Que ce soit dans les quartiers huppés comme sous-intégrés, chacun à la mesure de ces moyens a festoyé. Pour cette année l’option majoritairement retenue a été les repas familiaux ou entre amis.

Michael Moukouangui Moukala
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