Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment
Accueil
News
Politique
Article
Politique

Dialogue politique : La mise en garde de Ben Moubamba aux jusqu’au-boutistes de l’opposition
Publié le mercredi 28 decembre 2016  |  Gabon Review
Bruno
© Autre presse par DR
Bruno Ben Moubamba, président de l’Alliance pour le changement et la rénovation (ACR)
Comment


Si l’on s’achemine peu à peu vers la tenue du dialogue politique appelé par Ali Bongo, auquel il entend prendre part, le candidat de l’UPG dite radicale à la dernière présidentielle a mis en garde ses anciens compagnons de l’opposition, qu’il accuse d’extrémisme.


C’est connu, Bruno Ben Moubamba prendra part au dialogue politique qu’entend organiser Ali Bongo dans les semaines qui viennent. Alors que la finalisation de l’organisation de ces assises est en cours, le vice-Premier ministre a tenté une nouvelle fois de rallier ses anciens compagnons de l’opposition à sa cause. A la faveur d’une récente sortie, le candidat de l’aile dite radicale de l’Union du peuple gabonais (UPG) à la présidentielle d’août 2016 n’a pas hésité à accuser d’extrémisme «les partisans d’une certaine opposition dite radicale». Entendre : ceux qui se sont clairement exprimés contre la participation au dialogue du président de la République, à l’instar de Jean Ping et ses soutiens, ayant organisé récemment leur propre dialogue.

S’il a mis en garde les «jusqu’au-boutistes» pour qui «la seule solution serait d’abord de mettre le feu au pays», le président de l’Alliance pour le changement et le renouveau (ACR) les a appelé au ressaisissement, mais davantage à comprendre que le dialogue d’Ali Bongo est loin d’être réducteur pour l’opposition. Pour Bruno Ben Moubamba, «accepter le dialogue national n’est faire preuve d’échec, n’est pas faire allégeance, n’est pas une victoire des uns sur les autres, mais un acte de responsabilité qui permettrait au Gabon de dessiner un nouveau chemin politique en Afrique, où on ne résout les problèmes que par la guerre, que par le sang, que par le feu».

Convaincu de ce que la crise sociopolitique actuelle ne pourra être résorbée que par le seul dialogue appelé par Ali Bongo, dont la réélection est toujours contestée par une partie de l’opposition, le vice-Premier ministre a soutenu que ces assises donneront l’occasion d’opérer plusieurs changements, notamment dans la Constitution, la loi électorale, voire d’amorcer une nouvelle dynamique économique que celle adoptée depuis plus d’un demi-siècle. «Allons tous au dialogue national ! Non pas pour dire que le président de la République a gagné ou qu’il a été légitimé, mais d’abord pour affirmer la volonté de tous les acteurs de favoriser une évolution positive, pacifique et noble de notre pays», a enfin adressé, solennel, le leader de l’ACR à ses compagnons de l’opposition. L’on doute qu’il soit entendu.
Commentaires

Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux


Comment

Comment