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32e session ’UE – ACP : La crise postélectorale au Gabon à l’ordre du jour
Publié le mardi 20 decembre 2016  |  Gabon Review
Gabon
© AFP par MARCO LONGARI
Gabon : affrontements à Libreville après l’annonce de la victoire d’Ali Bongo
Mercredi 31 Aout 2016. Libreville
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Les parlementaires de l’Assemblée paritaire des pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP), et de l’Union européenne, sont réunis depuis le 19 décembre 2016 à Nairobi au Kenya, où, ils accorderont un intérêt particulier dans leurs discussions, à la «crise post-électorale au Gabon».

La 32e session de l’Assemblée parlementaire paritaire des pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP), et l’Union européenne, s’est ouverte le 19 décembre 2016, à Nairobi au Kenya. Co-présidée par les députés Louis Michel et Netty Baldeh, ce cadre de coopération entre l’UE et le continent traitera des questions du commerce international, développement durable, immigration mais surtout de la crise postélectorale au Gabon.

Selon la Radio France internationale, la situation postélectorale au Gabon est labellisée «sujet urgent». Ainsi, les parlementaires débattront ce 20 décembre 2016 d’un projet de résolution proposé par l’UE, qui sera voté en séance plénière du 21 décembre prochain. Il s’agira essentiellement, comme sollicité par le député au parlement européen pour l’Allemagne, Jo Leinen ; du déclenchement de l’article 96 de l’accord de Cotonou, signé en 2000, encadrant les relations entre l’Union et 79 pays des Caraïbes, du Pacifique et d’Afrique, ainsi que la prise de sanctions contre le régime de Libreville.

Selon le député belge, Louis Michel, le texte proposé est sévère, il reprend les critiques de la mission d’observation de l’UE à l’encontre du processus électoral gabonais jugé «non transparent» avec des résultats «très douteux». Il demande un nouveau décompte des votes, ainsi que l’ouverture d’une enquête indépendante sur les violences post-électorales. «Les tensions autour du texte sont déjà vives. Les représentants gabonais, qui font tous partie de la majorité présidentielle, sont très actifs pour adoucir les propos de la résolution lors des discussions préliminaires», explique-t-il.
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