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L'Union N° 11491 du 26/3/2014

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Choses vues: Dispensaires cherchent infirmiers et médicaments
Publié le jeudi 27 mars 2014   |  L'Union




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SITUE à près de 900 Km de Molo, première bourgade du Congo-Brazzaville, le département de la Louétsi-Bibaka est composé de dix-huit regroupements de villages, pour la plupart jalonnant l'axe routier Malinga-Mbigou, sur une distance d'environ 120 Km. Comme dans la plupart des départements du Gabon, la Louétsi-Bibaka bénéficie de la présence de plusieurs structures administratives et militaires, notamment des écoles, dispensaires, un poste de gendarmerie et beaucoup d'autres services décentralisés. Mais la précarité dans laquelle se trouvent certaines de ces structures ne peut laisser personne insensible, surtout dans le domaine médical.

Certes, la localité compte sept dispensaires et trois cases de soins, implantés dans les villages Moukouagna, Mbomo, Mitsandza, Mbengamamba, Lévinda, Mambonga ainsi que Moukimbi Il, Nzinzi, Leyonga et Baposso. Mais la plupart de ces structures sont non opérationnelles, faute d'infirmiers et de médicaments. La nature ayant horreur du vide, l'herbe est en train d'envahir ces entités qui, jadis, faisaient la fierté des autochtones. A l'intérieur, il n'y a pas l'ombre d'une boite de Paracétamol. Selon certaines sources, les infirmiers affectés dans ces villages ne durent pas longtemps en poste. « Les infirmiers disent qu'ils ne peuvent pas travailler car il n'y a pas de médicaments, préférant ainsi repartir au centre médical de Malinga où le chef leur confie quelques tâches », avancent les mêmes sources.

Face à ces carences notoires, les malades sont régulièrement obligés de rallier Malinga où ils espèrent trouver un remède. Et là aussi, les choses ne sont pas faciles, tant ils doivent "négocier" avec le personnel soignant avant d'être reçus. Mais si certains patients trouvent leur compte sur place, d'autres dont les cas requièrent une expertise avérée, sont orientés vers le Centre hospitalier de Bongolo dans le département de la Louetsi-Wano (Lébamba). D'autres encore, moins pourvus financièrement et ne bénéficiant pas de la couverture de la Caisse nationale d'assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs), choisissent la direction de Mollo et Moukondo, deux bourgades du Congo­-Brazzaville voisin où la consultation et l'administration des soins seraient pratiqués, dit-on, à des prix très abordables.

Cette situation d'absence quasi-permanente de personnels soignants et de médicaments constatée dans plusieurs localités de l'intérieur du pays voire à Libreville, conduit à s'interroger sur la destination souvent prise par les dotations des médicaments une fois que ceux-ci sont sortis de l'Office pharmaceutique national (OPN). Quant aux infirmiers formés et sortis des écoles de santé, ils préfèrent exercer seulement dans les grands centres urbains du fait, entre autres, du manque d'infrastructures d'accueil.

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