Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment
Accueil
News
Politique
Article
Politique

Porte-parole du Gouvernement / ConfPresse Propos liminaire du 13/12/2016
Publié le mercredi 14 decembre 2016  |  Ministère
Alain-Claude
© Autre presse par DR
Alain-Claude Bilie-By-Nze, Ministre la Communication
Comment


ORDRE DU JOUR DE LA CONFERENCE DE PRESSE DU MARDI 13 DECEMBRE 2016

Visite d'Etat du Président Ali BONGO ONDIMBA en Chine
Rapport de la mission de l’Union européenne
Déclaration du Vice-Premier ministre en charge de l’Habitat
Grève dans les médias publics
I° Visite officielle du Président Ali BONGO ONDIMBA à Pékin (Chine) .

Le Président de la République, S.E Ali BONGO ONDIMBA, vient d’effectuer une visite d’Etat en République populaire de Chine du 6 au 9 décembre 2016 à l’invitation de S.E XI Jinping.

Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, a été reçue par son homologue, Son Excellence XI Jinping lors d’une cérémonie formelle au Grand Palais du peuple de Pékin. A l’occasion de ce déplacement, les deux chefs d’Etat ont décidé d’élever au rang de « Partenariat de coopération global » les relations sino-gabonaises. Une ambition confirmée lors des entretiens avec le Premier Ministre, M. LI Keqiang et le président du Comité permanent de l’Assemblée populaire nationale, M. ZHANG Dejiang.

Des accords signés par les gouvernements gabonais et chinois, ainsi que par les organismes respectifs de promotion des investissements ANPI et CCPIT, témoignent de la réalité du «coup d’accélérateur» souhaité par le Chef de l’Etat. Le temps est venu, pour l’Afrique et pour l’Asie, de voir les flux d’investissements privés accompagner les initiatives publiques. Les accords signés au niveau gouvernemental témoignent de la densité de la relation désormais renforcée. Il s’agit en l’occurrence :

d’un accord de coopération économique et technique en vue de la réalisation du projet de réfection de l’Assemblée nationale ;
d’un accord relatif au projet de conception et de construction d’une voie de contournement de l’aéroport international de Libreville ;
d’un protocole d’exécution triennal et multisectoriel destiné à porter plus avant l’accord de coopération culturelle signé en 1984.
Deuxième puissance économique du monde, la Chine, présente au Gabon à travers une trentaine de sociétés a vu le volume de ses échanges commerciaux multipliés par cinq ces huit dernières années. Ceci pour atteindre 1,77 milliards de dollars. La Chine est le troisième fournisseur du Gabon avec un volume d’importation de 8,6% et son premier client avec un volume d’exportation égal à 14,2%. Lors de cette visite, Ali BONGO ONDIMBA a également reçu les hauts représentants de cinq des plus grands groupes industriels du pays, dont quatre figurent dans le Top500 mondial.

II° Rapport de la Mission de l’Union européenne

En ce qui concerne la mission d’observation de l’Union européenne venue pour l’élection présidentielle, elle ne s’est pas imposée au Gouvernement, elle a été initiée par le Gouvernement gabonais. Ce sont au total 1200 observateurs nationaux et internationaux qui ont pris part à diverses missions.

Le rapport rendu hier est celui de l’observation d’une soixantaine d’entre eux et qui de leur propre aveu n’ont observé que 10% des bureaux de vote. Ce rapport ne dit rien de nouveau par rapport à celui présenté au mois de septembre dernier même s’il fait quelques recommandations sur lesquelles nous reviendrons rapidement.La Mission affirme, je cite « ce rapport est produit par la mission d’observation électorale de l’Union européenne et présente les conclusions de la mission sur son observation des élections présidentielles au Gabon. Ce rapport ne doit pas être invoqué en tant qu’expression de l’opinion de l’Union européenne. L’U.E ne garantit pas l’exactitude des données figurant dans ce rapport et décline toute responsabilité quant à l’usage qui peut en être fait » Fin de citation.

A partir de cet instant, nous nous étonnons de l’usage que certains veulent en faire. Cette mission n’avait pour vocation, ni d’administrer le scrutin ni de remplacer les organismes et institutions chargés de l’organisation de l’élection dans notre pays. Par conséquent, et comme Mme Maria GABRIEL l’a elle-même souligné : « la mission d’observation n’avait pas pour mission de dire qui a gagné cette élection ».

S’agissant de l’insistance que semble faire la mission d’observation électorale sur les résultats de la Province du Haut Ogooué, le Gouvernement s’étonne de cet acharnement à relever les prétendues anomalies dans cette partie du pays qui a toujours voté le candidat du Parti démocratique gabonais à l’élection présidentielle avec des suffrages se situant toujours au-dessus de 90%.

Le Gouvernement s’étonne en outre du silence observé par cette même mission quant aux anomalies évidentes à LIBREVILLE, BITAM, PORT GENTIL, OMBOUE où des procès-verbaux présentés par l’opposition elle-même étaient étrangement surchargés avec des retraits des suffrages de tel ou tel candidat au profit de certains autres sans raison.

Vous remarquerez que dans le même rapport, il n’est fait mention en aucun moment de l’ingérence de personnalités étrangères reconnues par leurs Etats, de la violence verbale tout au long du processus électoral, voire de l’appel au génocide proféré par certains candidats.

Il y a là des faiblesses évidentes sur lesquelles nous aurons l’occasion de revenir en cas de besoin. S’agissant des recommandations que formule la mission d’observation, le Gouvernement tient à faire observer que si certaines d’entre elles restent bien dans le champs de ce que cette mission pouvait suggérer, par exemple le rôle de la CENAP dans le cadre électoral, y compris la proposition d’adoption d’un règlement intérieur ou le renforcement des pouvoirs de la CENAP, la configuration actuelle est la résultante d’un consensus politique et non la volonté du Président Ali BONGO ONDIMBA.

Le Gouvernement note en revanche que les questions relatives à l’indépendance de la Justice, à la loi sur les réunions publiques tout comme le règlement de procédure devant la Cour constitutionnelle ne relèvent pas du tout des prérogatives, même exorbitantes, que l’on pourrait reconnaitre à cette mission d’observation.

III Déclaration du Vice-Premier Ministre en charge de l’habitat

A propos de la déclaration du Vice-Premier Ministre sur d’éventuels détournements au sein du département dont il a la charge, il convient de signaler que l’une des missions prioritaires assignées à Monsieur le Premier Ministre Emmanuel ISSOZE NGONDET et à son Gouvernement est de mener une lutte acharnée contre la corruption et toute forme de malversations. Dans ce contexte, Monsieur le Premier Ministre a donc instruit le Vice-Premier Ministre en charge de l’Habitat de suivre avec beaucoup de minutie le dossier des occupations illégales de terrains. Ceci, pour que la situation du logement soit réglée une fois pour toutes et que les ayants droit soient rétablis dans leurs droits. En outre, toute la lumière devrait être faite sur les situations incompréhensibles observées depuis quelques années dans ce secteur.

IV°Grève dans les médias publics

Les personnels des médias publics, Gabon Télévisions et Radio Gabon, observent depuis vendredi dernier une grève fondée sur certaines revendications dont les arriérés de salaire pour certains et arriérés d’indemnités pour d’autres et d’autre part sur le statut des agents des médias publics. Les négociations ouvertes jeudi dernier ont envisagées la mise en place de commissions de travail pour aborder les questions de fond, ainsi que les paiements des salaires. Sur le point se rapportant aux salaires, une dotation suffisante a été sécurisée pour le payement de trois (3) mois de salaire des collaborateurs extérieurs. En revanche, pour les indemnités de fonction, Je m’adresse aux différents responsables, un effort de recouvrement doit être fait auprès des différents annonceurs dont le montant dû à Gabon Télévisions se situe autour de Cent vingt-cinq millions (125 000 000) de francs, montant qui suffirait largement à payer lesdites indemnités et primes.
Commentaires


Comment