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Karl Miville de Chene : Les entreprises tunisiennes ont exprimé un intérêt pour le Gabon
Publié le mercredi 7 decembre 2016  |  Gabon Economie
Karl
© Autre presse par DR
Karl Miville de Chene, consultant canadien du Business reform and comptitiveness project (Brcp) de Tunisie
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Le consultant canadien du Business reform and comptitiveness project (Brcp) de Tunisie parle des objectifs de la mission de prospection tunisienne au Gabon qui s’achève le 8 décembre 2016.

Qu’est-ce qui justifie l’organisation de ces rencontres entre opérateurs économiques tunisiens et les Gabonais ?

C’est à la demande des entreprises de technologie de l’information et de la communication tunisiennes auxquelles on a suggéré d’exporter leurs services en Afrique subsaharienne. On leur a demandé quel marché les intéressait parce que les entreprises tunisiennes sont déjà présentes dans les marchés plus connus comme la Côte d’Ivoire et le Sénégal ; et c’est ainsi qu’elles ont exprimé leur intérêt pour le Gabon, le Niger et le Mali.

Pourquoi le Gabon ?

Parce qu’elles voient une jeunesse diplômée dans le domaine, compétente, avec laquelle elles veulent travailler en partenariat et en sous-traitance. Plusieurs mandats qui sont en cours ou qui seront bientôt en cours sont financés par des institutions financières internationales pour permettre aux gouvernements, donc au secteur public, de s’actualiser et aussi des mandats du secteur privé qui sont aussi importants et qui sont en projet, en cours de rédaction et de réalisation. La connaissance des Tunisiens par rapport au Gabon est déjà pertinente parce qu’il y a une communauté tunisienne au Gabon qui est en place bien intégrée dans plusieurs secteurs d’affaires et les Tunisiens sont reconnus par les Gabonais pour meurs compétences dans divers domaines notamment les technologies de l’information et de la communication et l’excellente ingénierie dont ils sont dépositaires.

Pourquoi avoir choisi le domaine des Tic plutôt qu’un autre ?

Nous avons ce domaine tout d’abord parce qu’il fait partie de ceux que nous devons appuyer au Brcp, en plus les entreprises de TIC ont émis un intérêt particulier pour le Gabon ; nous serions intéressés à dupliquer l’exercice que nous faisons maintenant dans une période ultérieure pour une mission multisectorielle. Mais on a d’abord choisi une première incursion avec un secteur en particulier. Les TIC nous semblaient plus prometteurs et capables de donner des résultats concrets.

En dehors de ces raisons, sont-ce les résultats de cette filière au Gabon qui vous ont poussés à faire votre choix ?

C’est davantage la demande faite par les entreprises tunisiennes ; nous avons ensuite validé le fait qu’il fallait que le marché soit porteur pour ce genre de mission, et nous nous sommes rendu compte que le marché était porteur et nous avons engagé un consultant local, avec qui on a travaillé beaucoup sur la préparation et cette semaine on travaille à sa réalisation. La particularité que nous ajoutons et qui n’existe pas souvent dans ce genre de mission c’est que nous allons chapeauter le suivi pendant plusieurs mois, pour permettre aux entreprises des deux parties, de Tunisie et du Gabon, de poursuivre ces échanges pour mettre ensemble des cadres sur la base desquels elles vont travailler. Il s’agira d’inviter les entreprises avec lesquelles des accords vont se nouer, pour participer au Sitic Africa qui est une rencontre africaine des acteurs du secteur des TIC qui se tient à Tunis en avril 2017.

Depuis votre arrivée au Gabon avez-vous déjà rencontré des entreprises du secteur des TIC ?

J’en ai rencontré plusieurs ainsi que le ministre des Pme. J’ai discuté avec beaucoup d’entre elles mais pas comme elles échangent avec leurs homologues de Tunisie. Mais je vois un engouement certain à travailler avec les Tunisiens et un intérêt de plus en plus concret des Gabonais pour participer à cette activité.
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