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Déguerpissement des squatters des logements sociaux d’Angondjé et de Bikélé : Bientôt l’intervention musclée de la police
Publié le lundi 5 decembre 2016  |  Gabon Actu
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© Autre presse par DR
Le Président de la République, Ali Bongo visite les logements de Bikélé
jeudi 5 mars 2015. Chantier des 5000 logements, à Bikélé, dans le 3e arrondissement de Ntoum
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Libreville, Gabon – Décidé à restaurer l’autorité de l’Etat, le vice premier ministre, chargé de l’urbanisme, de l’habitat social et du logement, Bruno Ben Moubamba a annoncé par voie d’huissier l’intervention imminente de la police pour déloger sans aménagement les squatters des logements sociaux des sites d’Angondjé et de Bikélé qui refusent encore de libérer les maisons en dépit du sursis de 8 jours accordé par le gouvernement.

« Malgré le délai de grâce accordé par le ministre, certains affichent encore une occupation prolongée. Nul n’est sensé ignoré la loi, l’exécution de la mesure de déguerpissement forcé va intervenir sous décision du procureur de la République », a déclaré Noël Vougou, l’huissier de justice commis par le ministère du logement pour constater les faits le weekend écoulé.

Plus de 80% des personnes occupent encore illégalement les maisons. Il y a près de 400 logements sociaux à Angondjé et 325 autres à Bikélé concernées par cette occupation illégale. Selon un arrêté ministériel, les squatters devraient libérer les maisons le 2 décembre courant. Un délai supplémentaire après celui du 24 novembre dernier.

Au terme d’une longue réunion de mise au point le 18 novembre 2016, les présidents des différents collectifs des squatters avaient demandé un sursis au vice premier ministre. Un délai supplémentaire pour les permettre de se reloger. Les squatters n’ont visiblement pas respecté leur parole.

« On n’a plus d’endroit où aller », a indiqué un squatter du site de Bikélé, évoquant par la suite les difficultés pour eux de se reloger. Les prix du loyer ayant augmenté durant la période scolaire.

Pour Me Vougou, « nous constatons que la sommation n’a pas été respectée, les squatters ont fait fi de la mesure, donc force reste à la loi, nous allons procéder à la méthode forte dès la semaine prochaine ».

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