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Education : Le cri du lycée scientifique de Bitam
Publié le lundi 5 decembre 2016  |  Gabon Review
Éric
© Autre presse par DR
Éric Sylvestre Nguema, proviseur du lycée scientifique de Bitam
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Le proviseur de cet établissement s’est confié à Gabonreview, le 3 décembre dernier, avec qui, il a partagé les difficultés de fonctionnement auxquels lui et son équipe sont confrontés. L’occasion pour Éric Sylvestre Nguema Nguema d’interpeler les plus hautes autorités.

Gabonreview : Au-delà des solutions apportées par cette aide du ministre des Transports, quelles sont les difficultés majeures du lycée scientifique de Bitam ?

Éric Sylvestre Nguema Nguema : Comme je le dis très souvent, le lycée dont j’ai la charge est à l’image d’un enfant qui est né sans trousseau. Nous sommes confrontés à plusieurs difficultés. Tant au niveau de la ressource humaine, notamment le manque d’enseignants. Rendez-vous compte que cet établissement dit scientifique, ne dispose toujours pas d’enseignants de mathématiques. N’eût été la disponibilité de mon censeur pédagogique 1, qui fait office de professeur de mathématiques.

A cela s’ajoute le fait que nous n’avons rien. Il y a un manque en raccordements en eau potable, les bureaux administratifs ne sont pas équipés : pas de meubles, pas de machines, pas de craies, etc. Nous avons vraiment besoin du minimum pour continuer à assurer le bon fonctionnement de l’établissement. D’autant que le lycée ne dispose nullement de budget. Il m’arrive même de puiser dans mes fonds propres pour assurer la continuité d’un certain nombre de services.

Un mot par rapport au geste du ministre des Transports…

C’est un geste spirituel…c’est un signe encourageant en cette période d’avent. Nous remercions le ministre pour ce geste salvateur.

Un dernier mot à l’endroit des autorités …

Je lance appel pressant au chef de l’Etat parce lui-même en 2009, lors d’un entretien, m’avait rassuré que l’établissement sera opérationnel et doté d’un bus pour le transport des élèves. Car parcourir six kilomètres par jour pour ces jeunes élèves, est très fastidieux. Il faut un minimum de commodités pour accompagner ces jeunes qui sont l’élite de demain. D’autant qu’ici, la moyenne la plus faible est de 13/20. Je me fais donc le porte-voix de ces jeunes auprès du chef de l’Etat, président de la jeunesse, pour qu’il jette un regard favorable sur notre lycée.
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