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Les magistrats de Mouila en assemblée générale pour décider d’entrée en grève
Publié le mercredi 30 novembre 2016  |  Agence Gabonaise de Presse
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© Autre presse par DR
Cour d`appel judiciaire de Mouila
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MOUILA – Les magistrats en service au palais de justice de Mouila dans la province de la Ngounié (sud) se réunissent mercredi pour décider ou pas d’entrée en grève à l’instar de leurs collègues de Libreville qui observent depuis lundi dernier un mouvement d’humeur pour exiger des meilleures conditions de travail.

Les magistrats dénoncent l’immixtion du pouvoir exécutif au sein de leur corps qui est également un pouvoir consacré par la constitution.

« Comment comprendre que les jeunes magistrats sont obligés de se faire coudre des toges alors que la loi prévoit que celles-ci doivent être fournies gratuitement », s’est lamenté un syndiqué, indiquant qu’au terme de cette assemblée générale une grève d’avertissement de quinze jours peut être décidée ou bien la corporation peut opter pour une grève générale illimitée.

Les hommes et femmes en toges regroupés au sein du Syndicat national des magistrats et greffiers (SYNAMAG) dénoncent les nominations à l’emporte-pièce, des violations incessantes des statuts des magistrats, la prise en otage de la justice et de la magistrature.

Ces hommes de loi, indique-t-on, ne veulent plus les réunions du Conseil supérieur de la magistrature soient présidées par le chef de l’Etat mais par les magistrats eux-mêmes rompus à la chose publique.

Ils n’acceptent pas que depuis trois ans consécutifs les tribunaux administratifs de Port-Gentil (chef-lieu de la province de l’Ogooué-Maritime, ouest) et Franceville (Haut-Ogooué, sud-est) n’aient pas un cadre de travail décent et le personnel obligé de squatter.

Pour le 1er président de la Cour d’appel judiciaire de Mouila, Kikson Kiki, « le principe de la grève est reconnu par la loi, il faut savoir respecter le processus car dans toute société organisée la grève est autorisée ».

Il a aussi précisé que quelqu’un peux aussi refuser de faire grève, rappelant qu’un service minimum doit être observé lors de tout mouvement de grève.

En mai dernier, les magistrats avaient observé pour la première fois un mouvement de grève pour dénoncer des nominations qui avaient été faite dans leur corporation par le conseil supérieur de la magistrature.

BPIM/JPM/IM
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