Axel Jesson Denis Ayenoue, nouveau maire du 4è à Libreville

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Publié le mardi 22 novembre 2016 | Gabon Review

© Autre presse par DR
Élection du nouveau maire du 4e arrondissement de Libreville : Axel Jesson Denis Ayenoue remplace Lucienne Ogouwalanga

Quarante-cinq jours après la nomination de Lucienne Ogouwalanga Awore au sein du gouvernement, les conseillers municipaux du 4ème arrondissement ont désigné, le 15 novembre 2014, le nouveau maire de la circonscription.

Axel Jesson Denis Ayénoué, la quarantaine débutante, a succédé à Lucienne Ogouwalanga Awore, nommée, le 2 octobre dernier, au poste de ministre déléguée au Développement local, auprès du ministre de l’Intérieur.

Elu conseiller municipal sur la liste PDG conduite dans le 4ème arrondissement par Alexandre Barro Chambrier, lors des élections locales de décembre 2013, une liste qui obtint non seulement la majorité absolue (54%), mais aussi le meilleur score du PDG dans la commune de Libreville-Axel Ayénoué va dorénavant conduire les destinées du Conseil de cet arrondissement au cours des deux dernières années du mandat actuel (qui s’achève en décembre 2018).

Viande faisandée

L’ancien Secrétaire national du PDG chargé des Fédérations extérieures devient ainsi le huitième maire de cet arrondissement après Claude Damas, Richard Ambouroue Akendengué, Simon Wolbert, Denis Adandé Rapontchombo, Jacques Anguilé (président de la délégation spéciale), Jean-Pierre Révignet Inguéza et Lucienne Ogouwalanga Aworé.

Ce militant zélé du Parti démocratique gabonais est surtout connu pour avoir, en avril 2015, lors d’un meeting du PDG au «Sporting Club», traité les anciens hiérarques du PDG devenus des figures marquantes de l’opposition, de «viande faisandée».

Dans ce quatrième arrondissement où Ali Bongo a été battu lors de la dernière élection présidentielle, Axel Ayénoué, proche aujourd’hui d’Etienne Massard Kabinda, va devoir batailler avec Alexandre Barro Chambrier, président du Rassemblement Héritage et Modernité, dont il était proche autrefois, et Jacques Adiahénot. Les prochaines élections législatives seront un test sur les capacités de mobilisation de ce fort en gueule qui est aussi, on s’en doute, attendu sur ces échéances-là ! Pourra-t-il barrer la route à Alexandre Barro Chambrier et Jacques Adiahénot qui, si l’opposition participe à ces élections, devraient en être les fers de lance sur les deux sièges ?

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