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AFRICA N°I: toujours le statu quo
Publié le vendredi 11 novembre 2016  |  Gaboneco
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© Autre presse par DR
Le siège de Africa n°1
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Situation des plus inconfortables que celle que traverse depuis de longs mois les agents d’Africa N°I, la radio africaine, qui ne savent plus à quel saint se vouer, tant les promesses des actionnaires n’ont jusqu’ici accouché que d’une souris, plongeant le personnel dans le désarroi le plus total et provoquant chez ces derniers un malaise de plus en plus perceptible, d’où les grincements de dents devenus récurrents.

Tenez ! Que dire quand un Administrateur Directeur Général de société, quoiqu’en crise, est mis dehors par ses bailleurs au motif qu’il ne s’acquitte plus de ses arriérés auprès de ce dernier ? Sauf faire l’autruche, c’est que le malaise est tellement profond qu’il mérite une intervention urgente et appropriée. Or, ce n’est jusqu’ici pas le cas, car comme de nombreux agents, la personnalité va devoir apprendre à vivre les quarts d’heure d’un parfait SDF dans une ville de Libreville où pullulent par ces temps de crise, braqueurs, voleurs, bandits de grand chemin, que sais-je ?

Nous n’aurons de cesse de le rappeler à la communauté nationale et internationale, en dépit des passages remarqués des différents ministres de tutelle, des mesures concrètes tardent à voir le jour. D’où l’observation d’une certaine anxiété grandissante de jour en jour. Une interrogation revient : « De quoi seront fait les lendemains ? »

Hier, véritable vitrine africaine, jouant pleinement le rôle qui lui était dévolu, à savoir : raffermir les liens entre Africains et leur permettre d’être beaucoup plus au contact de leur continent, ce qui ne se faisait assez régulièrement que par des médias occidentaux qui peignaient à loisir l’Afrique et ses habitants, Africa N°I a vu sa côte de popularité rétrécir comme peau de chagrin au fil du temps, cédant la place de leader à sa rivale de toujours, Radio France Internationael, RFI.

A cette allure, l’on est en droit de se poser la question de savoir quelle fierté devons- nous, avoir, en tant qu’africain ? Et pourtant, les arguments, ce n’est pas ce qui nous manque. L’Afrique recèle de richesses en ressources humaines comme d’ailleurs tous les continents, se pose peut-être ci et là le problème de leur utilisation.

Va-t-on continuer à laisser ses mères et pères de famille dans l’incertitude ou va-t-on leur signifier clairement quel sera leur sort dans les jours à venir pour qu’ils cessent ou continuent de rêver ? Quand viendra l’heure où les actionnaires libyen et gabonais conviendront de s’asseoir pour une ultime fois autour d’une table pour sceller à jamais le sort de cette radio qui n’a que trop souffert depuis la mort du guide de la Jamahiriya arabe libyenne, Mouammar Kadhafi, qui, en rachetant Africa N°I, avait très certainement un vision ?

Il y a urgence de répondre à toutes ces questions, ce d’autant plus qu’il s’agit au-delà de tout d’affaire de souveraineté, même si cela n’est pas souvent dit avec les mots qu’il faut, et de crédibilité dans un siècle qui se veut celui de la communication.

Dounguenzolou
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