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Election de Donald Trump : Coup dur pour Jean Ping ?
Publié le vendredi 11 novembre 2016  |  Gabon Review
Conférence
© AFP par STEVE JORDAN
Conférence de presse du leader de l`opposition gabonaise Jean Ping
Libreville le 2 Septembre 2016. Conférence de presse du leader de l`opposition gabonaise Jean Ping à sa résidence
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Après l’élection de Donald Trump à la tête des Etats-Unis, certains pressentent que le lobbying du candidat malheureux de la présidentielle d’août 2016, qui continue de contester la victoire d’Ali Bongo, est désormais voué à l’échec.

Donald Trump à la Maison Blanche, la cause pour laquelle se bat Jean Ping depuis la réélection d’Ali Bongo est désormais perdue. C’est du moins le pressentiment d’une partie de l’opinion, qui se rappelle que le républicain, magnat de l’immobilier, n’avait pas dans son équipe de campagne un chargé des Affaires africaines. De plus, le nouveau président des Etats-Unis n’a jamais caché son aversion pour l’interventionnisme de son pays dans les affaires des autres Etats à travers le monde. Or, depuis plusieurs mois, et davantage depuis la réélection d’Ali Bongo, le candidat malheureux de l’opposition à la présidentielle d’août 2016 compte sur l’intervention de la communauté internationale pour l’aider à «récupérer» la victoire qu’il accuse Ali Bongo de lui avoir «volée».

Après sa tournée européenne au terme de laquelle il s’est dit «très déçu par la France» qu’il accuse d’avoir «torpillé la position de l’Union européenne» sur la tenue de la présidentielle au Gabon, Jean Ping est arrivé aux Etats-Unis le 9 novembre 2016. Si ses soutiens assurent que ses échanges avec les responsables américains auront bel et bien lieu, rien ne dit que l’ancien président de la commission de l’Union africaine sera soutenu par ses interlocuteurs. D’autant qu’Hillary Clinton avec laquelle il a échangé ces derniers temps sur la situation du Gabon n’a pas été élue. «Je vais prochainement aux Etats-Unis, je ne sais pas encore», avait-il déjà confié dans un entretien au journal Le Monde, peu avant son départ.

Au Gabon, les incertitudes de Jean Ping quant à la réaction des autorités américaines prêtent à moquerie. Au gouvernement, l’on ne manque pas de bomber le torse. Pour Alain-Claude Bilie-By-Nze, ministre de la Communication, l’élection d’Hillary Clinton n’aurait rien changé aux affaires intérieures du Gabon. «Je ne sais pas si ce serait plus difficile pour lui (avec Trump au pouvoir), mais ce que je sais c’est que ce sont les Gabonais qui votent au Gabon, et que M. Jean Ping a toujours compté sur la communauté internationale. Il pensait avoir des amis auprès de l’administration Clinton», a réagi le porte-parole du gouvernement gabonais sur Radio France internationale (RFI), le 10 novembre.
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