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Dialogue politique : La mise en garde des jeunes du mapane
Publié le mercredi 9 novembre 2016  |  Gabon Review
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© Autre presse par DR
Point de presse du mouvement "couleur du peuple"
Samedi 05 novembre 2016. Libreville. Photo: Les membres du mouvement couleur du peuple.
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Silencieux depuis la réélection d’Ali Bongo, les jeunes du mapane sont récemment sortis du bois pour exprimer leur position sur le dialogue politique appelé par le président de la République. Ils entendent avoir leur mot à dire au cours de ces échanges.



Depuis l’appel au dialogue lancé par Ali Bongo, deux camps s’opposent : ceux pour qui ces pourparlers permettront de «corriger» la gouvernance actuelle et ceux pour qui ce dialogue apparaît comme une tentative du pouvoir en place de «légitimer» la victoire du candidat du Parti démocratique gabonais (PDG), acquise au terme du scrutin présidentiel du 27 août 2016. Entre les deux, les jeunes issus des quartiers populaires et sous-intégrés de Libreville disent ne pas se retrouver. Pour eux, il s’agit, de «deux positions d’apparence antagonistes, mais en réalité conciliables parce que sortant du même moule PDG».

A la faveur d’une sortie, le 5 novembre à la Chambre de commerce de Libreville, réunis autour de la dynamique «La couleur du peuple», ils ont tenu à exprimer leur position sur la question. «Le dialogue étant une vertu africaine, et parce que nous sommes Africains, nous sommes favorables au dialogue», ont-ils annoncé. Toutefois, ils se refusent de prendre part à un dialogue aux allures d’«orgie dionysiaque», au cours duquel les participants décideraient du sort des jeunes sans les associer, tout en prédisant leur futur «sans solder le passé». Les jeunes du mapane entendent donc peser sur les discussions qui viennent. Leur absence à ces pourparlers, ont-ils prévenu, ferait courir un risque pour l’organisation dudit dialogue, qui «devrait être un moment de réconciliation», d’abord entre les jeunes et les politiques, et entre les protagonistes de la dernière présidentielle.

Pour les membres de la dynamique «La couleur du peuple», ni les dialogues appelés par Ali Bongo et Jean Ping ni celui exhorté par Louis Gaston Mayila ne pourront avoir lieu si les jeunes ne sont pas associés. «Si par extraordinaire ces préalables ne trouvent pas un écho favorable ou une oreille attentive auprès des concernés, Dame Nature nous dictera la conduite à tenir pour empêcher par tous les moyens nécessaires la tenue d’un quelconque dialogue, et au-delà du dialogue, toutes les manifestations à venir», a déclaré Gaël Koumba, porte-parole de la dynamique des jeunes.
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