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Investissement: la destination Gabon secouée par la crise pétrolière
Publié le lundi 7 novembre 2016  |  Gaboneco
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© Autre presse par DR
Main basse suisse sur le pétrole africain… et gabonais
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Le Gabon intéresse de moins en moins les investisseurs, et ce, en raison de la perte de dynamisme du secteur pétrolier. C’est dire que la cote du pays dégringole. Une situation ne concourant pas à rassurer les investisseurs.

L’Africa Oil Week 2016, une grande plateforme spécifiquement africaine dédiée à la promotion du secteur pétrolier version continentale, s’est achevée vendredi 4 novembre courant en Afrique du Sud. Un rendez-vous qui a regroupé près de 1200 professionnels du secteur et durant lequel la promotion-pays et les rencontres B to B ont figuré en bonne place.

Si les pays africains classiques, producteurs de pétrole, à l’exemple du Gabon ont bien été de la partie, ils n’ont pas pour autant attiré grand monde. En effet, les nouveaux pays pétroliers comme le Sénégal ont suscité beaucoup plus de convoitises. La découverte récente de gisement de gaz au large des côtes du pays donne un nouveau souffle au Sénégal.

Quant au Gabon, il est totalement en perte de vitesse. Avec une production d’environ 200 000 barils jour, le Gabon enregistre depuis lors une chute de sa production. Entre 2014 et 2015, elle se situait à -9%. Les grands professionnels du secteur, lorsqu’ils ne vendent pas leurs actifs plient bagage. C’est le cas de Shell qui a affiché sa volonté de partir du Gabon. Cela ne rassure pas les investisseurs.

Pour contrer ses mauvaises performances, le Gabon a de nouveau réintégré l’Organisation des pays producteur de pétrole (Opep). Les autorités du pays justifient ce retour par une volonté de puiser dans l’expérience de cette organisation pour ainsi booster la production nationale. Entre cette volonté et la réalité, le fossé est tout de même énorme ! Et pour cause, la persistance de la crise pétrolière et les tensions règnant au sein de l’Opep éloignent le Gabon de son objectif. Peut-être est-il temps de vraiment songer à l’après-pétrole ?

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