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Industries : Le secteur agro-industriel subit une profonde mutation
Publié le samedi 5 novembre 2016  |  Gabon Economie
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De nombreuses initiatives ont permis en sept ans de porter la contribution en termes de valeur ajoutée de la filière à 64%.

Depuis la vague des privatisations dans les années 2000, un certain nombre d’entreprises agro-industrielles privées ont choisi de développer leurs activités au Gabon. L’implantation des entreprises françaises dans ce domaine était devenue stratégique dans le secteur agroalimentaire avec la production des produits tels la farine, les œufs, le sucre et les boissons. Parmi ces sociétés, le groupe CASTEL et SOMDIAA constituaient le fer de lance des intérêts français au Gabon et leur implantation se révèlera être un atout économique et social important.

Seulement depuis 2009, l’industrie agroalimentaire gabonaise a connu une croissance soutenue de sa valeur ajoutée de l’ordre de 64%. Cette performance est la résultante de la grande offensive lancée par le gouvernement depuis 2009 en vue de booster le secteur en développant de nouvelles activités agro-industrielles afin de mieux intégrer la filière en lui apportant plus de débouchés économiques à forte valeur ajoutée.

Depuis lors, grâce à ce dynamisme, les activités agro-industrielles des opérateurs présents au Gabon ont été renforcées par l’arrivée de nouveaux opérateurs comme Foberd Gabon qui vient de mettre sur pied une minoterie ultramoderne, spécialisée dans la production de la farine de blé, de semoule et d’aliments pour bétail, et Olam Gabon qui a construit deux unités de raffinage d’huile de palme à Kango et Mouila sur cette période.

Les opérateurs déjà présents, comme les groupes Siat Gabon, Castel avec Sobraga et Somdiaa avec ses filiales Sucaf et la société meunière et avicole du Gabon ont également renforcé leur outil de production et amélioré leur compétitivité et leur empreinte carbone, avec par exemple la mise en place par Siat à Makouke, d’une unité de bio-méthanisation qui transforme les effluents de son huilerie en biogaz, réduisant ainsi sa facture et son empreinte énergétique.

Les investissements les plus en vue se sont concentrés dans l’hévéaculture et le palmier à huile. Leur potentiel positionne désormais le Gabon comme un futur producteur avec qui il faudra compter sur le plan africain pour ces cultures.

Ainsi, Olam Gabon à ce jour, a déjà planté 28 000 hectares d’hévéa à Bitam et 32 000 hectares de palmier à huile sur les sites de Kango, Mouila et Mandji. L’exploitation de ces plantations greenfield a nécessité l’embauche de près de 3000 personnes.

Siat Gabon, repreneur en 2004 des anciennes plantations et fermes parapubliques Agrogabon, Hévagab et le ranch Nyanga, de son côté a fortement investi pour régénérer le matériel végétal de ces fermes et en améliorer la productivité.

Le groupe a également investi pour étendre la plantation d’Ikembélé de 10 000 hectares, dont la moitié plantés. Au total, Siat exploite 14 000 hectares d’hévéa en production et 6500 hectares de palmiers à huile. Ces entreprises rencontrent toutefois des difficultés à trouver suffisamment de main d’œuvre agricole.
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