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Consommation : La vie toujours chère
Publié le vendredi 4 novembre 2016  |  Gabon Economie
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© Autre presse par DR
Grand marché de Mont-Bouet à Libreville, province de l`Estuaire
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Le chef de l’Etat était sur le chantier du port d’Owendo le 31 octobre 2016 pour s’enquérir de l’état d’avancement de travaux. Un terminal qui ambitionne de stimuler les cadences de chargement et déchargement des navires pour une baisse de 25% des coûts de passage. Mais en attendant…

Améliorer les conditions de vies des Gabonais est ce qui a conduit le chef de l’Etat sur le chantier du terminal de marchandises conventionnelles développé par la société GSEZ Ports, le 31 octobre 2016. « Nous voulons rendre nos ports compétitifs afin de permettre d’avoir un impact réel sur le coût de la vie ; cela fluidifiera les échanges avec l’extérieur », a-t-il déclaré à la presse. Mais la finalité du Port d’Owendo est d’illustrer « l’ambition de l’Etat de poursuivre les grands programmes de transformation de l’économie gabonaise articulés autour de la maîtrise du processus de création de richesses, de la diversification des partenariats et de l’emploi (400 à l’œuvre sur site)».

En attendant l’achèvement des travaux du terminal du portuaire d’Owendo, la vie reste chère. En témoigne, les produits de première nécessité ne sont pas toujours à la hauteur du Gabonais moyen, car ne pouvant pas encore se payer le luxe de se nourrir à sa faim. Au supermarché Mbolo par exemple, les étiquettes des produits affichent des prix difficilement accessibles à toutes les bourses.

Par exemple, 1KG d’igname du Cameroun coûte 1590 Fcfa ; 1 KG de pomme de terre 990 Fcfa, 1KG de banane-plantain 1090 Fcfa. Et même dans les marchés ouverts à tous, les produits ne s’arrachent pas par le premier venu, lorsque par exemple, quatre doigts de banane-plantain valent entre 1 000 et 2 000 Fcfa ; six taros à 2 000 Fcfa, etc.

En ces moments de rentrées scolaires, certains parents d’élèves crient à la cherté des prix des fournitures et manuels scolaires. « Je suis venue chercher les livres pour un enfant de quatre ans qui fait la maternelle, mais j’ai l’impression que le prix a changé. Ça coûte 1 855 Fcfa, alors que avant je prenais le même livre ici à 1 200 Fcfa. Les prix augmentent mais les salaires ne bougent pas», se plaignait Marcelle Ndong, mère de trois enfants, à la Librairie Livre +, le 28 octobre 2016.

«Compte tenu du coût de la vie, nous ne pouvons pas acheter tous les livres inscrits au programme. Il faudrait qu’on réduise les prix pour que les parents soient à l’aise. Les 25 000 Fcfa qu’on nous donne pour les fournitures des enfants sont très insuffisants», plaide une mère de cinq enfants.

Au supermarché Mbolo par exemple, le prix moyen d’un cartable s’établit à 24 900 Fcfa ; ce qui amène les parents à réfléchir par deux fois. On attend donc que les mesures visant à rendre les coûts des produits de première nécessité accessibles à tous prennent véritablement corps au Gabon.
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