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Dialogue politique : Mike Jocktane persiste et signe
Publié le samedi 29 octobre 2016  |  Gabon Review
Mike
© Autre presse
Mike Jocktane, évêque et homme politique
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Bien que l’Union nationale, son parti politique, ait récemment voté contre sa participation au dialogue appelé par Ali Bongo, Mike Jocktane a réaffirmé, le 28 octobre 2016, sa disposition à y prendre part.

«Il faut arrêter de mentir aux Gabonais», a lancé Mike Jocktane, voilant à peine ses attaques à l’endroit de ceux qui, au sein de l’opposition, se sont exprimés contre le dialogue auquel appelle Ali Bongo. Pour lui, «il n’y a pas d’autres solutions que de se parler, de transcender nos égos, nous élever et faire violence sur nous-mêmes».

Et si le vice-président de l’Union nationale (UN) a tenu à réaffirmer sa disposition à prendre part au dialogue du président de la République, c’est parce que, a-t-il dit, «le pays est bloqué, le Gabon est dans l’impasse». Il a dit être conscient que sa position va à l’encontre de celle officiellement exprimée par le parti politique auquel il appartient. Pourtant, «sa démarche n’est pas une démarche de défiance» vis-à-vis de celui-ci, a-t-il indiqué.

Pour Mike Jocktane qui a assuré être dans la même logique qu’André Mba Obame en 2012, l’Union nationale doit «se ressaisir» et l’opposition, dans son ensemble, «doit se retrouver pour affiner les préalables du dialogue» qu’il dit inévitable, d’autant qu’il ne voit aucune autre solution.

«En dehors du dialogue, qu’y a-t-il ? La guerre civile ? Qui peut l’assumer ? Le coup d’Etat ? Qui le fera ?» s’est-il interrogé, non sans répondre à ses détracteurs qui l’accusent d’être allé «à la soupe». Pour le vice-président de l’UN, «vouloir aller au dialogue et être PDGiste n’est pas synonyme».

Pas sûr qu’il convainc le Secrétariat exécutif de son parti qui, peu avant sa sortie du 28 octobre 2016, lui a fait parvenir une lettre lui interdisant d’utiliser les symboles de l’Union nationale. Des sanctions devraient-elles tomber à la suite de sa conférence de presse ? On en doute. D’autant que, selon des membres du parti, d’autres responsables de l’UN partagent sa position.
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