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L’Union nationale ne participera pas au dialogue politique
Publié le jeudi 27 octobre 2016  |  Agence Gabonaise de Presse
Zacharie
© Autre presse par DR
Zacharie Myboto, président de l’ex Union nationale.
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LIBREVILLE - L’Union Nationale (UN, opposition ) a exprimé, samedi à Libreville, son refus de prendre part au dialogue politique annoncé par le président de la République, Ali Bongo Ondimba, mais par contre répond favorablement à celui qu’entend convoquer Jean Ping.

Réunie en conseil nationale extraordinaire samedi dernier à Libreville, cette formation politique de l’opposition, dirigée par l’ancien baron du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), Zacharie Myboto a décliné sa participation au prochain dialogue politique voulu par le président gabonais.

« Quant au dialogue proposé par Ali Bongo Ondimba, l’Union nationale dit non », a dit un cadre de ce parti.

Par ailleurs, le président de cette formation politique, Zacharie Myboto a dit que « l’UN répond favorablement au dialogue inclusif annoncé par Monsieur Jean Ping ». Parmi les raisons du refus du dialogue annoncé par le président Ali Bongo Ondimba, l’UN qui estime qu’un dialogue avec le président de la République nouvellement réélu "serait biaisé d’avance et ne servirait à rien vu qu’il ne tiendrait jamais parole et ne se soumettrait à aucune décision à son désavantage".

Toutefois, la décision de l’UN de ne pas aller au dialogue politique, ne constitue pas le point de vue de tous les militants de cette formation politique. Elle constitue un risque de son implosion. En début du mois d’octobre dernier, l’ancien coordonnateur national des jeunes de l’UN et président du mouvement panafricain « le citoyen conscient », Ghislain Ledoux Mbovoue, avait appelé les dirigeants de cette formation politique à accepter le dialogue politique annoncé par le président de la République. Condamnant la décision de ce parti politique de l’opposition d’engager une procédure disciplinaire contre son vice-président, Estelle Ondo. Laquelle avait accepté, non seulement d’entrer au gouvernement d’ouverture rendu public le 2 octobre dernier, mais également à la main tendue du président de la République en acceptant la politique d’ouverture prônée par Ali Bongo Ondimba.

« En ma qualité de militant et ancien coordonnateur national des jeunes de l’union nationale, j’exhorte respectueusement les dirigeants de notre parti à reprendre les reines de sa direction, pour sortir de la prise d’otage d’une certaine opinion bien pesante, obnubilée par la volonté d’en découdre coûte que coûte ou vaille que vaille, pour se donner bonne conscience. Plutôt que de brandir, comme un épouvantail, une procédure disciplinaire que nous commenterons à temps opportun, l’union nationale doit engager sa responsabilité au sens sémantique du terme, obligeant son directoire à accepter, sans complexe, malgré les états d’âme légitime, l’ouverture politique qui lui permettra d’en sortir grandi et redynamisé. Insister dans l’impasse conduira le parti à une implosion ou à une explosion indubitable », avait-il lancé.

SN/FSS
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