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Bilié-By-Nze dément la mise en résidence surveillée de Jean Ping
Publié le mardi 18 octobre 2016  |  Gabon Review
Alain-Claude
© Autre presse par DR
Alain-Claude Billie By Nzé, Porte-parole de la présidence de la République
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Réagissant le 16 octobre 2016 aux propos de Jean Ping affirmant être reclus en résidence surveillée, le ministère de la Communication, Alain Claude Bilié-By-Nze, a rejeté en bloc les propos du candidat de l’opposition.

Quelques heures après l’appel de Jean Ping aux Gabonais à tout mettre en œuvre pour libérer le Gabon, tout en déclarant être en résidence surveillée, le ministre de la Communication, Alain Claude Bilié-By-Nze, a balayé du revers de la main les propos de l’ancien président de la Commission de l’Union africaine. «Jean Ping tente de se faire passer pour une victime», a déclaré le porte-parole du gouvernement sur RFI. «La résidence surveillée est un statut juridique qui est délivré et qui est notifié à la personne mise en cause. Aujourd’hui, monsieur Jean Ping ne fait pas l’objet d’une telle décision de la justice gabonaise et donc c’est un statut qu’il se fabrique pour tenter de se faire passer pour une victime», a-t-il ajouté. Pour Alain Claude Bilie-By-Nze, «Jean Ping serait une victime de rien. Il a simplement du mal à se faire une réalité qu’il a perdu une élection remportée par Ali Bongo Ondimba», a-t-il lancé.

Dans son appel à la résistance adressé surtout aux Gabonais de l’Etranger, Jean Ping a estimé qu’il vivait une situation dramatique du fait de la restriction de ses mouvements. «Nous rencontrons une situation ici dramatique. Je suis considéré par ceux qui ont usurpé le pouvoir comme quelqu’un qui est en résidence surveillée. Je ne peux pas sortir d’ici. Et c’est vous qui pouvez prendre un certain nombre de décisions, délivrer votre pays, nous délivrer de la situation dramatique dans laquelle nous nous trouvons».

Malgré ce qu’il qualifie comme une mise en résidence surveillée de fait, Jean Ping réaffirme qu’il n’abdiquera pas afin que le sacrifice suprême consenti par ceux qui sont tombés ne soit pas vain. «De nombreux Gabonais sont morts, parmi lesquels beaucoup de jeunes. Ils ne peuvent pas avoir perdu la vie pour rien. Quel que soit ce qui va être fait, nous avons décidé de ne pas reculer. Nous ne reculerons pas. Le peuple gabonais nous regarde, nous ici, et vous regarde là-bas. Que vous puissiez, avec l’aide de la communauté internationale, rétablir la démocratie, la bonne gouvernance, la liberté et la paix», a plaidé Jean Ping.

Pour le ministre de la Communication, l’ancien président de la commission de l’Union africaine «s’est lui-même reclus dans sa résidence et il ne veut pas en sortir parce qu’il a honte d’en sortir après tout ce qu’il a dit (…) Il est donc dans un déni et un mensonge permanent. Personne aujourd’hui n’empêche que monsieur Ping aille où il veut, comme il veut, quand il veut», a ironisé Alain Claude Bilié-By-Nze.

Jean-Thimothé Kanganga
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