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Ressource humaine : L’urgence de se mettre à l’école de la terre
Publié le vendredi 14 octobre 2016  |  Gabon Economie
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Le défi qui incombe aujourd’hui à l’Etat gabonais est d’adapter les formations aux nouveaux impératifs du développement agricole.

Dans l’agriculture gabonaise, les filières les plus en vue concernent la culture du manioc, la banane, l’arachide, le palmier à huile, la canne à sucre, etc. Et les activités découlant de ces filières portent sur la production, la commercialisation, le transport, la transformation, la production et la multiplication des semences. Du coup, pour le développement de ces filières, la formation aujourd’hui des politiques publiques dans ce domaine, à l’instar de la mise en œuvre du programme gabonais des réalisations agricoles et des initiatives des nationaux engagés (Graine).

Dans le cadre de son exécution, le gouvernement ambitionne de former 2500 personnes sur une période de cinq ans. Elles participeront à une série de formations à travers le monde. Celles-ci portent sur les différentes techniques agricoles avec pour objectif final de devenir superviseur de terrain au sein des différentes coopératives.

Depuis un an, dans le cadre de sa mise en œuvre, des associations ont changé leur statut pour devenir des coopératives agricoles afin de bénéficier des avantages que procure le programme Graine. Le Gabon ambitionne de passer à l’exploitation de 200 mille hectares de terres en cinq ans. Ces surfaces seront redistribuées à une population comprise entre 20 et 30 mille familles, dont chacune recevra une superficie de sept hectares.

A ce jour, près de 300 gabonais ont déjà bénéficié des formations sanctionnées par l’obtention d’un diplôme à l’extérieur du pays sur des techniques agricoles, la réparation et l’utilisation des moteurs diésel, en électricité, en hydraulique et en transmission. Ce qui confirme bel et bien l’importance que les promoteurs du projet Graine accordent au volet formation. Ces agriculteurs à leur tour, et en tant que superviseurs terrain au sein de leur coopérative, transmettront leurs savoirs à leurs compatriotes.

La mise à contribution de L’Endro
Le défi du développement de l’agriculture sur l’étendue du territoire national a mené l’Etat gabonais à s’investir dans la formation des acteurs locaux du secteur. Placée sous la tutelle du ministère de l’Agriculture et chargée de former les Gabonais aux différents métiers de l’agriculture et de l’élevage, l’Ecole nationale de développement rural d’Oyem (Endro) sera mise une fois de plus à contribution à l’heure de la nouvelle politique agricole et au moment où le Gabon veut rompre avec la dépendance alimentaire. Selon le président de la République, «la réintégration des jeunes dans les métiers de l’agriculture passe par la formation, la vulgarisation et la sensibilisation ; cela leur permet de connaître les atouts et les opportunités qu’offrent les domaines de l’agriculture telles que les productions végétales».

Fermée pendant 10 ans sur instruction des autorités du fait de l’obsolescence de l’outillage et de la vétusté des locaux qui ne garantissaient plus les conditions de travail, La réouverture en novembre 2006 de l’Endro a été rendue possible par une réhabilitation partielle des bâtiments administratifs. Cette école pourrait avoir un grand rôle à jouer dans la mise en œuvre des plans de développement agricole accouchés par le gouvernement pour faire face aux défis de l’autosuffisance alimentaire et de la diversification de l’économie nationale à travers l’agriculture.

L’école compte à ce jour un effectif d’une centaine de personnes dont la plupart sont internes. Ces recrues sont appelées à coordonner le développement agricole sur l’ensemble du territoire gabonais.
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